Je me fiche qu'ils aient volé mon idée... Je m'inquiète du fait qu'ils n'en aient pas eux-mêmes !Nikola Tesla

lundi 3 décembre 2018

Pourquoi est-il urgent de signer la pétition ?

Ce vidéo explique plutôt bien les raisons pour lesquelles nous devrions TOUS signer la pétition sur le Pacte des migrants. Et on ne peut pas remettre à demain car il reste très peu de temps !

Je comprends que les québecois préfèrent de beaucoup perdre leur temps à "chiauler" plutôt que d'agir. Je comprends que, pour les québécois, c'est toujours aux AUTRES à faire quelque chose, jamais à EUX. Je comprends aussi que les québécois sont des experts pour utiliser l'excuse du manque de temps...

Le vidéo est de SEPT minutes ! 7 !!! La pétition prend normalement 5 minutes à signer et ce, sans sortir de votre petit confort ! Ça ne devrait pas avoir un gros impact sur l'horaire de votre journée... mais ça risque d'en avoir un gros sur votre qualité de vie en général si vous ne faites rien.

Ce video a été originalement créé par le youtuber Rants Derek. Des sous-titres français ont été ajoutés pour en faire profiter les francophones canadiens.

S.V.P, signez en grand nombre !
https://petitions.noscommunes.ca/fr/Petition/Details?Petition=e-1906

Lire la suite

vendredi 30 novembre 2018

Parti Populaire du Canada

Avec l'idéologie mondialiste et multiculturaliste des principaux partis politiques canadiens, on a l'impression que le seul choix qui s'offre à nous est d' "échanger 4 30-sous pour 1 piastre".

On serait en droit de s'attendre à ce que le Parti Conservateur du Canada s'oppose aux principes du Parti Libéral. Avec son chef, Andrew Scheer, qui manque cruellement de charisme et semble complètement incertain de ce que devraient être les lignes de son parti, il y a lieu de s'inquiéter.

À ce qu'il semble, un seul parti se démarque en prônant des valeurs canadiennes nationalistes.  Et son chef, Maxime Bernier, n'a pas peur d'appeler les choses par leur nom. Dans une atmosphère générale où la liberté d'opinion est mise à rude épreuve, on doit avouer que ça fait du bien.

Le programme du Parti populaire du Canada n'est pas encore complété. On nous dit que le programme du PPC sera en grande partie fondé sur les politiques de son chef Maxime Bernier durant la course à la chefferie du Parti conservateur en 2016-2017.

Je vais tenter de faire un résumé des principales politiques préconisées par Maxime Bernier, telles que présentées sur le site du parti. Merci de vous référer à la prochaine section pour plus de détails concernant chacune d'elle.

J'ai regroupés les politiques en catégories qui, je pense, devraient correspondre aux principales préoccupations des canadiens.

Économie / Commerce
  • Abolir la taxe sur le carbone.
  • Abolir la gestion de l'offre qui existe dans certains secteurs agricoles.
  • Réduire la taxe fédérale sur les fermes.
  • Réduire le coût du transport aérien.
  • Abolir l'impôt sur les gains en capital.
  • Élargir la déduction pour amortissement accéléré à tous les secteurs de l'économie.
  • Éliminer les obstacles aux échanges commerciaux et de la main-d’œuvre entre provinces.
  • Éliminer les grasses subventions aux entreprises.
  • Privatiser Postes Canada.
  • Éliminer le rôle du CRTC.
  • Abolir le cartel du sirop d'érable.
  • Accroître l'exportation des produits agricoles.
  • Réduire les frais de la Commission canadienne des grains.
  • Réduire le coût du transport aérien.
  • Cesser d'acheter le vote de groupes d'intérêt avec des crédits d'impôt à la pièce.
  • Simplifier et diminuer l'impôt sur le revenu des particuliers :
    • pas d'impôt sur les premiers 15 000$
    • 15 001$ à 100 000$ : 15 %
    • 100 0001$ et + : 25 %
  • Abaisser l'impôt fédéral sur le revenu des entreprises de 15 à 10 %.
  • Équilibrer le budget dans les deux premières années de mandat.

Immigration
  • Réduire le nombre d'immigrants à 250 000 par an.
  • Mettre l'accent sur la sélection d'immigrants qui contribueront à notre économie.
  • Augmenter les ressources pour faire des vérifications d'antécédents sur toutes les catégories d'immigrants.
  • L'immigration ne doit pas être utilisée comme outil pour changer de force la culture et le tissu social du Canada.
  • Mettre fin au rôle des Nations Unies dans la sélection de nos réfugiés.

Politique étrangère
  • Revoir la politique étrangère pour répondre aux besoins des canadiens plutôt que d'essayer de plaire aux Nations Unies.
  • Passer en revue les milliards de dollars que le Canada dépense chaque année pour des programmes d’aide internationale et s'assurer de s'occuper des canadiens avec revenus modestes d'abord.
  • Libéraliser le commerce avec l'étranger pour assurer notre prospérité mais aussi pour aider d’autres pays à se développer.
  • Travailler avec nos alliés pour défendre la sécurité du Canada, en particulier contre le terrorisme islamiste.

Divers
  • Protéger les droits des propriétaires d'armes à feu qui respectent les lois et sévir contre les criminels.
  • Modifier le rôle de Radio-Canada/CBC.
  • Le fédéral cessera de s'ingérer dans la santé.
  • Respecter la Consitution canadienne.

Plus de détails


Sur le site du Parti Populaire du Canada, les politiques ont été regroupées en thèmes ou objectifs. Ne vous étonnez donc pas si une politique se retrouve dans plus d'une thématique.

Les 7 objectifs abordés sont :
Une politique étrangère axée sur la sécurité et la prospérité
Défendre les canadiens des régions rurales
Rendre tous les canadiens plus riches
Libérer le potentiel économique du Canada
Réduire la taille du gouvernement et le décentraliser
Une politique d'armes à feu équitable
La politique canadienne en matière d’immigration doit viser à combler nos besoins économiques

En voici des extraits :



Une politique étrangère axée sur la sécurité et la prospérité

Une politique étrangère axée sur la sécurité et la prospérité des Canadiens

Nous pouvons avoir une politique étrangère fondée sur les perspectives et les intérêts des politiciens, des bureaucrates, des ONG internationales et des groupes d’intérêts. Une politique étrangère qui essaie d’atteindre des objectifs irréalistes, axés sur l’image et le marketing, qui intervient inefficacement partout et qui n’est franchement qu’un gaspillage de l’argent des contribuables.

Ou bien, nous pouvons avoir une politique étrangère entièrement axée sur les objectifs fondamentaux de protection de la sécurité et de la prospérité des Canadiens, une politique où aucune ressource n’est gaspillée sur des gestes symboliques qui n’ont aucun effet sur la vie du Canadien moyen.

En tant qu’ancien ministre des Affaires étrangères du Canada, j’ai pu constater que les membres de l’establishment des relations internationales ont des priorités très différentes de celles des Canadiens ordinaires.

Ils se soucient d’assister à des conférences internationales dans des endroits branchés et de se faire photographier en compagnie de dirigeants étrangers importants. Ils s’inquiètent du prestige et de l’allure de la présence du Canada sur la scène internationale, même si cela signifie simplement avoir une influence minime sur les événements dans certaines parties du monde où nous n’avons presque aucun intérêt.

Nous n’allons pas essayer de plaire à l’establishment des affaires étrangère et aux Nations Unies, une organisation dysfonctionnelle qui, depuis des années, consacre une part disproportionnée de ses activités à condamner Israël, comme si ce pays était la source de la plupart des conflits dans le monde.

La politique étrangère de notre gouvernement sera axée sur la libéralisation du commerce avec autant de pays et de régions du monde que possible. C’est non seulement la meilleure façon d’assurer notre prospérité, mais aussi d’aider d’autres pays à se développer et à s’enrichir, et à assurer un monde plus pacifique.

Notre gouvernement passera en revue les 5 milliards de dollars que le Canada dépense chaque année pour des programmes d’aide internationale.

Certaines communautés des Premières nations au Canada affichent des niveaux de pauvreté et ont des services de base comparables à ceux de pays du tiers monde. Il y a des familles pauvres chez nous qui paient des impôts sur leurs modestes revenus. Au lieu d’envoyer des milliards de dollars à d’autres pays, nous devrions utiliser cet argent pour réduire le fardeau fiscal ou aider les Canadiens dans le besoin, ici au Canada.

Les arguments en faveur de l’aide au développement sont extrêmement faibles. Des centaines de millions de personnes se sont sorties de la pauvreté dans le monde au cours des dernières décennies. Cependant, rien ne démontre que cela est survenu grâce à l’aide au développement.

Les pays qui demeurent pauvres sont ceux où les gouvernements écrasent encore l’initiative privée. Jusqu’à ce qu’ils libéralisent leur économie et libèrent leurs citoyens, aucune quantité d’aide au développement ne va faire une différence. Au contraire, cela crée un cycle de dépendance et aide souvent ces gouvernements à rester au pouvoir.

Le Canada ne va pas suivre aveuglément les idées reçues de l’establishment des relations internationales.

Nous n’allons pas envoyer nos soldats dans des endroits dangereux où nous n’avons pas d’intérêts stratégiques juste pour plaire à la bureaucratie internationale des Nations Unies.

Nous n’allons pas gaspiller l’argent des contribuables dans l’aide au développement simplement parce que d’autres pays le font.

Le rôle d’un gouvernement est de protéger ses citoyens et de leur permettre de s’épanouir et de prospérer.

Promouvoir les politiques de libre entreprise, la libéralisation du commerce et la propriété privée à l’étranger

Des pays tels que la Chine, l’Inde, le Vietnam et beaucoup d’autres qui se sortent de la pauvreté le font parce qu’ils se sont débarrassés de leurs politiques économiques communistes et socialistes. Il existe un lien direct entre le niveau de liberté économique et le niveau de développement. Ces pays s’enrichissent parce qu’ils adoptent des politiques de libre entreprise, libéralisent le commerce et reconnaissent le droit de propriété privée, bien qu’imparfaitement.

Revoir les milliards de dollars dépensés en aide étrangère et éliminer toute aide sans justification morale ou économique

Notre gouvernement examinera les 5 milliards de dollars que le Canada consacre chaque année aux programmes d’aide internationale. Le Canada offrira de l’aide humanitaire lors de crises sanitaires mondiales et pour répondre aux urgences telles que les grands conflits et les catastrophes naturelles. Mais nous n’enverrons pas des milliards de dollars à d’autres pays pour stimuler leur économie alors que de nombreux Canadiens, y compris certaines communautés des Premières nations, ont des niveaux de pauvreté comparables à ceux des pays du tiers monde.

Libéraliser le commerce avec autant de pays et de régions que possible

Notre politique étrangère sera axée sur la libéralisation du commerce avec autant de pays et de régions du monde que possible. Ce n’est pas seulement la meilleure façon d’assurer notre prospérité, mais aussi d’aider d’autres pays à se développer et à s’enrichir, et à garantir un monde plus pacifique.

Notre politique étrangère doit se concentrer sur la sécurité et la prospérité des Canadiens — et non plaire aux Nations Unies. Nous veillerons à ce que la politique étrangère de notre pays soit recentrée sur la sécurité et la prospérité des Canadiens.

Travailler avec nos alliés pour défendre la sécurité du Canada, en particulier contre le terrorisme islamiste

Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec nos alliés pour assurer la paix et la sécurité, en particulier contre le terrorisme islamiste. Nous nous impliquerons dans des conflits étrangers uniquement si nous avons un intérêt stratégique clair et lorsque la sécurité des Canadiens est directement en jeu.



Défendre les canadiens des régions rurales

Abolir le cartel du sirop d'érable

La Constitution canadienne permet le libre-échange entre les provinces. Mais des cartels comme la Fédération des producteurs acéricoles du Québec empêchent le produit canadien le plus emblématique d’être vendu à travers le pays.

Éliminier la taxe sur le carbone qui nuit aux agriculteurs

La taxe sur le carbone proposée par Justin Trudeau et Michael Chong fera augmenter le prix de l’essence d’au moins 11 cents le litre.

Cesser de harceler les propriétaires d'armes à feu qui respectent les lois

La Loi sur les armes à feu devrait être remplacée par une loi efficace protégeant les droits de propriété et sévissant contre les criminels dangereux.

Stimuler la croissance de l'agriculture par l'accroissement des exportations

Les conservateurs croient que le libre marché est le fondement de la prospérité. La ratification du Partenariat transpacifique, l’accélération des négociations de libre-échange entre le Canada et l’Inde et le lancement immédiat de sérieuses négociations de libre-échange avec la Chine ouvriront de nouvelles possibilités d’exportation pour les produits agricoles canadiens de haute qualité.

Réduire les frais de Commission canadienne des grains

La Commission des grains est un organisme du gouvernement fédéral qui est responsable de la classification des grains aux silos et de quelques autres tâches réglementaires dans l’industrie céréalière.

Le prélèvement par expédition de grain a été trop élevé pour la dernière année et la Commission dispose maintenant d’un excédent de 100 millions de dollars. C’est injuste et ça équivaut à une surtaxe.

Les producteurs de grains de l’Ouest canadien demandent donc à la Commission canadienne des grains de redistribuer les excédents aux agriculteurs et d’abaisser le prélèvement à l’avenir.

Étendre la déduction pour amortissement accéléré au secteur agricole

La déduction pour amortissement accéléré a permis à des entreprises manufacturières d’amortir les investissements sur le revenu imposable plus rapidement et a été un grand succès. Rendre ce programme permanent et l’appliquer à tous les secteurs, y compris l’agriculture.

Abolir progressivement la gestion de l'offre

Tous les agriculteurs doivent être traités équitablement. 90 % des agriculteurs canadiens ne bénéficient pas de la gestion de l’offre. La gestion de l’offre protège un petit cartel de producteurs de lait, de volaille et d’œufs au détriment de tous les autres. Elle crée également des obstacles pratiquement insurmontables pour les nouveaux agriculteurs. Le coût d’achat des quotas est tellement élevé qu’il est presque impossible de se lancer en affaire dans les secteurs sous le système de gestion de l’offre. Cela fait aussi augmenter les factures d’épicerie des agriculteurs qui essaient de nourrir leurs familles. Abolir progressivement la gestion de l’offre et s’assurer que les producteurs soumis à la gestion de l’offre soient soutenus lors de la transition est la bonne chose à faire.

Réduire la taxe fédérale sur les fermes

Le secteur agricole et la ferme familiale constituent une part importante de notre patrimoine canadien. Nous devons nous assurer que nos fermes puissent être rentables. Si l’on réduit la taxe agricole de 15 % à 10 %, on veillera à ce qu’il y ait plus d’argent dans les poches des agriculteurs canadiens pour réinvestir dans leurs entreprises. Cela leur permettra de rester concurrentiels pour continuer de produire des produits canadiens de qualité.



Rendre tous les canadiens plus riches

Éliminer le rôle du CRTC dans l'industrie des télécommunications

Depuis trop longtemps, le CRTC étouffe la concurrence et l’innovation dans le secteur des télécommunications. Le Canada a un secteur des télécommunications solide, arrivé à maturité, et il n’a pas besoin d’être protégé par des mesures bureaucratiques qui créent de la fausse concurrence.

Fin de la gestion de l'offre

La gestion de l’offre est un système dépassé qui supporte les cartels aux dépens de chaque Canadien. Il maintient les prix artificiellement élevés en imposant des tarifs exorbitants sur les produits importés, comme une taxe de 300 % sur le beurre. Les aliments de base comme le beurre, le lait, les œufs et le poulet ne sont pas des produits de luxe et leur prix ne devrait pas être fixé de cette façon.

Privatiser Postes Canada et éliminer son monopole sur les lettres

Les Canadiens profitent depuis longtemps de la concurrence sur le marché des colis. De plus, le volume de lettres diminue de 6 % par an. Compte tenu de la montée en flèche du coût des timbres et de la menace constante de conflit syndical, il n’y a tout simplement aucune raison de maintenir le monopole de Postes Canada sur les lettres.

Abolir la taxe fédérale sur le carbone

Une taxe sur le carbone coûtera à la famille moyenne 2500 $ par année et fera augmenter le prix de l’essence de 11 cents le litre. Ça ne contribuera en rien à aider l’environnement. Les gens auront encore besoin de conduire pour aller travailler, pour faire l’épicerie et pour emmener leurs enfants à leur pratique de hockey. Cela ne servira qu’à retirer de l’argent des poches des Canadiens.

Réduire les coûts de transport aérien

Le Canada a les prix de billets d’avion parmi les plus élevés au monde. En termes de compétitivité des coûts, nous nous classons au 124e rang. Beaucoup de Canadiens et Canadiennes prennent l’avion très rarement, voire jamais, en raison du coût trop élevé. Plusieurs autres prennent l’avion à partir d’aéroports américains parce que c’est beaucoup moins cher là-bas. Tolérer cette situation dans un pays aussi vaste que le Canada, où le transport aérien est souvent une nécessité, est inacceptable. Privatiser les aéroports, et les exploiter comme des entreprises plutôt que comme de vaches à lait du gouvernement, aidera à réduire les coûts.

Abolir l'impôt sur les gains en capital

L’impôt sur les gains en capital est une taxe sur l’investissement. Alors que notre économie croît à peine, pourquoi le gouvernement voudrait-il qu’il y ait moins d’investissements dans le secteur privé ? Abolir l’impôt sur les gains en capital vous assurerait de ne jamais payer d’impôt sur vos économies.

Pas d'impôt fédéral sur les premiers 15 000$ gagnés

La Loi de l’impôt sur le revenu est un fouillis complexe qui coûte aux Canadiens près de 7 milliards de dollars par année pour s’y conformer. Chaque Canadien mérite une réduction d’impôt. La simplification du régime fiscal et l’augmentation de l’exemption personnelle de base à 15 000 $ permettront à chaque Canadien d’avoir au moins 529 $ de plus dans sa poche.

Réduire le palier d'imposition fédéral

Simplifier la Loi de l’impôt sur le revenu en réduisant les impôts sur tous les revenus entre 15 000 $ et 100 000 $ à 15 % qui permettra aux Canadiens d’économiser jusqu’à 2163 $ par année en impôts. Imposer les revenus de plus de 100 000 $ à 25 % conservera plus d’argent dans les poches des Canadiens. Il s’agit d’une réduction d’impôt pour chaque Canadien.



Libérer le potentiel économique du Canada

La péréquation est injuste

Le système de péréquation est devenu une trappe à pauvreté qui nuit à toutes les provinces et récompense les mauvaises politiques économiques.

Abaisser l'impôt sur le revenu des entreprises

Le taux combiné de l’impôt sur le revenu des entreprises place le Canada au 15e rang parmi les pays de l’OCDE. En réduisant le taux fédéral de 15 % à 10 %, on augmentera le rendement sur l’investissement après impôt et, par conséquent, on encouragera les entreprises à investir davantage.

Abolir la taxe sur le carbone

Une taxe sur le carbone ne fera rien pour protéger notre environnement. Tout ce que cela fera, c’est d’augmenter les coûts pour les entreprises et tuer les emplois. L’augmentation du prix du carburant et du prix de l’électricité fera augmenter le prix de tous les biens et services. Les entreprises seront obligées de choisir entre garder des employés ou payer la facture de gaz naturel ou d’essence.

Viser à conclure plus d'accords de libre-échange

Nous devons terminer les négociations avec l’Inde. Nous devons entamer des négociations avec la Chine. Un accord de libre-échange entre le Canada et la Chine permettrait d’accroître les exportations canadiennes de près de 8 milliards de dollars par année. Cela augmenterait le revenu des ménages canadiens de près de 6 milliards de dollars par année. Et cela créerait 25 000 emplois canadiens bien rémunérés.

Éliminer les obstacles aux échanges entre les provinces

Les barrières au commerce interprovincial coûtent à l’économie canadienne jusqu’à 130 milliards de dollars par année. C’est injuste pour les infirmières, les dentistes ou les comptables d’avoir des problèmes à trouver du travail dans une autre province parce qu’ils ont besoin de faire des acrobaties pour faire reconnaître leurs compétences. C’est injuste d’empêcher les entreprises de se développer et de s’étendre dans d’autres provinces. C’est injuste que les consommateurs soient souvent limités à acheter des produits ou des services de leur propre province. Nous devons empêcher les provinces de mettre en place ces barrières commerciales anticonstitutionnelles.

Élargir de façon permanente la déduction pour amortissement accéléré à tous les secteurs de l'économie

La déduction pour amortissement accéléré a permis à des entreprises manufacturières d’amortir les investissements sur le revenu imposable plus rapidement et a été un grand succès. Rendre ce programme permanent et l’appliquer à tous les secteurs de notre économie mettra de l’argent dans les poches de chaque propriétaire d’entreprise. Cela créera davantage de croissance et de nouveaux investissements.

Éliminer les grasses subventions aux entreprises

Il existe une façon simple pour le gouvernement fédéral de faire preuve d’équité envers toutes les régions du pays, envers toutes les industries et envers les contribuables. Il s’agit d’arrêter complètement de subventionner les entreprises et de réduire leurs impôts. Ce n’est pas seulement équitable, mais c’est plus efficace économiquement. Les acteurs d’un libre marché peuvent prendre de bien meilleures décisions que les bureaucrates à Ottawa. Et cela mettra fin à la pratique constante de toujours donner plus d’argent à des entreprises défaillantes et mal gérées.



Réduire la taille du gouvernement et le décentraliser

Abolir les barrières au commerce interprovincial

Les barrières au commerce interprovincial coûtent cher à l’économie canadienne. Jusqu’à 130 milliards de dollars sont perdus chaque année. Il est totalement insensé de permettre l’existence de ce type de barrières. Notre Constitution stipule que les barrières commerciales comme celles-ci sont interdites. Il est ridicule de limiter la croissance de nos entreprises parce qu’elles ne sont pas autorisées à accéder aux marchés des autres provinces. Et il est ridicule d’empêcher les travailleurs de se déplacer entre les provinces parce que leurs compétences ne sont pas reconnues. Nous devrions recourir à l’article 121 de notre Constitution qui stipule que le commerce interprovincial est une compétence fédérale pour : 1) Établir une Charte des droits économiques qui établira les arguments en faveur de l’intervention d’Ottawa afin de protéger la Constitution et permettre le libre-échange entre les provinces ; et 2) Créer une Commission de la liberté économique avec le pouvoir d’amener les provinces devant les tribunaux lorsque leurs règlements enfreignent votre liberté.

Respecter les droits des propriétaires d'armes à feu

Pendant trop longtemps, les propriétaires d’armes à feu ont été traités avec mépris par le gouvernement. Ils ne devraient pas avoir à s’inquiéter de voir leurs armes reclassées ou confisquées. Les droits de propriété devraient être respectés. La Loi sur les armes à feu devrait être revue par des experts et remplacée par une loi efficace qui protégera les droits de propriété et sévira contre les criminels dangereux.

Un nouveau rôle pour Radio-Canada/CBC

Un radiodiffuseur public devrait faire ce que seul un radiodiffuseur public peut faire. Radio-Canada/CBC consacre beaucoup trop de temps d’antenne à des émissions de cuisine, des jeux et de mauvaises copies d’émissions populaires américaines. La société d’État se concentre également beaucoup trop sur les nouvelles en provenance des grandes villes. Les Canadiens ne veulent pas voir le monde uniquement du point de vue de Montréal et de Toronto. Le mandat de Radio-Canada/CBC doit être recentré afin qu’elle se concentre sur la culture canadienne et notre histoire commune, et qu’elle offre une meilleure couverture des régions rurales, du Nord et des régions éloignées.

Abolir la taxe fédérale sur le carbone

Même les défenseurs d’une taxe sur le carbone ont dit que les taxes qui ont été proposées par Justin Trudeau et Michael Chong ne feront rien pour l’environnement. Elles ne feront que retirer de l’argent des poches des Canadiens et le mettre dans les coffres du gouvernement. Soyons clairs, il ne s’agit que d’un autre plan de taxation visant à financer plus de programmes.

Cesser d'acheter le vote de groupes d'intérêt avec des crédits d'impôt à la pièce

Chaque année, cela coûte aux Canadiens des milliards de dollars pour se conformer à la loi sur l’impôt. C’est parce que chaque budget a de plus en plus de crédits d’impôt à la pièce. Les gouvernements ont l’un après l’autre dépensé des milliards de dollars pour essayer d’acheter le vote de groupes d’intérêt et des contribuables avec leur propre argent. Une étude de l’Institut Fraser a révélé qu’il y a des crédits d’impôt à la pièce équivalant à environ 20 milliards de dollars annuellement qui pourraient être éliminés. Tout crédit d’impôt qui ne répond pas à un objectif concret de politique publique devrait être aboli.

Fini les grasses subventions aux entreprises

Le gouvernement ne devrait pas départager les gagnants et les perdants. Seul le libre marché peut le faire. Donner des subventions aux entreprises en faillite n’est pas seulement un gaspillage de l’argent des contribuables, cela crée aussi une distorsion dans le marché et récompense l’échec. La meilleure façon de s’assurer que les entreprises puissent réussir est d’abolir la réglementation inutile et de réduire les impôts des entreprises.

Équilibrer le budget dans les deux premières années du gouvernement PPC

La dette et les déficits ne sont rien de plus que des impôts que devront payer nos enfants et petits-enfants. À un moment donné, ils devront payer la facture pour les dépenses imprudentes du gouvernement. C’est pourquoi il est important de présenter un budget équilibré dans les deux ans suivant notre entrée en fonction, et de s’engager à mettre en place un calendrier de remboursement de la dette.

Ottawa cessera de s'ingérer en santé

Les soins de santé sont de compétence provinciale mais, après des années d’ingérence fédérale, les provinces sont devenues dépendantes de paiements de transfert pour payer leurs médecins et gérer leurs hôpitaux. Cela a conduit à des querelles entre Ottawa et les provinces pour savoir qui est responsable de la mauvaise performance de notre système de santé. Le transfert de points d’impôt aux provinces et la fin de l’ingérence d’Ottawa rendront les provinces imputables. Briser le tabou autour de la participation du secteur privé à la prestation de soins de santé apportera de l’innovation.

Le gouvernement du PPC respectera la Constitution

Notre Constitution est un excellent document. Il décrit les pouvoirs du gouvernement fédéral, des provinces et les libertés fondamentales des Canadiens. Pendant longtemps, des gouvernements fédéraux successifs se sont ingérés en santé et en éducation. Les gouvernements provinciaux ont créé des obstacles à la libre circulation des biens et des services entre les provinces. Et tous les niveaux de gouvernement se sont inutilement ingérés dans la vie des Canadiens. Cela doit cesser. Les politiciens doivent respecter la Constitution.



Une politique d'armes à feu équitable

Rendre les cours de sécurité dans le maniement des armes à feu plus disponibles

Restreindre le nombre d’instructeurs de cours de maniement d’armes à feu est un moyen détourné d’essayer d’empêcher les gens de posséder des armes à feu. Les cours de sécurité devraient être plus facilement disponibles.

Doubler la durée des permis de possession d’armes à feu de 5 à 10 ans

Les propriétaires d’armes à feu sont soumis à des vérifications automatiques tous les jours. Il n’y a aucune raison de forcer les propriétaires d’armes à feu à renouveler leur permis tous les 5 ans.

Classer les armes à feu en fonction de leur performance, et non de leur apparence

Les armes à feu doivent être classées en fonction de leur performance, et non de leur apparence.

Éliminer les restrictions en ce qui concerne la capacité des chargeurs

Les restrictions à la taille des chargeurs sont absurdes. Les restrictions de taille actuelles ne contribuent pas à la sécurité publique et criminalisent les propriétaires d’armes à feu pour quelque chose d’aussi simple que la rupture d’un rivet fragile.

Le droit de propriété sur nos biens est fondamental. Nous veillerons à ce que tous les Canadiens reçoivent une compensation pour les armes à feu qu’ils ont légalement achetées, mais qui leur ont été retirées par le gouvernement. Nous veillerons également à ce que ni la GRC ni le cabinet des ministres ne puissent reclasser les armes à feu.

Mettre fin aux reclassifications effectuées par les bureaucrates de la GRC

La reclassification des armes à feu a de graves conséquences. Les propriétaires légitimes d’armes à feu peuvent devenir des criminels du jour au lendemain. Nous allons mettre un terme à cela. Pour reclasser des armes à feu, une loi devra être adoptée au Parlement. De cette façon, les politiciens pourront être tenus responsables de l’évolution de la classification des armes à feu par leurs électeurs.

Les règles canadiennes sur les armes à feu ne fonctionnent plus

En fonction de la simple volonté d’un bureaucrate, les armes à feu sont déclassifiées. Des armes à feu achetées légalement deviennent illégales, même si aucune loi ne change. Cela doit cesser.

Les règles sur les armes à feu sont si compliquées et tordues qu’elles sont devenues l’exemple parfait d’une injustice faite au nom de la justice.

Nous devons fournir une loi claire et non arbitraire pour déterminer les critères qui différencient une arme à feu sans restriction d’une arme à autorisation restreinte ou prohibée.

Afin de respecter notre tradition canadienne de possession d’armes à feu et le principe de l’équité, nous demanderons au gouvernement canadien de rembourser tous les propriétaires d’armes à feu pour la perte de leur propriété découlant de la mise en œuvre du projet de loi C-68 ou de toute autre loi ayant causé la confiscation de leurs armes à feu achetées légalement.

Cesser de harceler les propriétaires d’armes à feu qui respectent les lois

Les propriétaires d’armes à feu ont été ciblés par les gouvernements dirigés par des partis politiques ayant surtout des appuis dans les villes et qui ont exploité l’ignorance et les craintes des gens. Nous ne devrions pas avoir peur que nos armes soient reclassées ou confisquées. Les droits de propriété devraient être respectés. Quiconque se fait confisquer ses armes à feu doit être indemnisé. La Loi sur les armes à feu devrait être remplacée par une loi efficace protégeant les droits de propriété et sévissant contre les criminels dangereux.

Respecter les droits des propriétaires d’armes à feu

Pendant trop longtemps, les propriétaires d’armes à feu ont été traités avec mépris par le gouvernement. Ils ne devraient pas avoir à s’inquiéter de voir leurs armes reclassées ou confisquées. Les droits de propriété devraient être respectés. La Loi sur les armes à feu devrait être revue par des experts et remplacée par une loi efficace qui protégera les droits de propriété et sévira contre les criminels dangereux.



La politique canadienne en matière d’immigration doit viser à combler nos besoins économiques

Mettre l’accent sur la sélection d’immigrants possédant des compétences spécialisées qui contribueront à notre économie

L'immigration doit répondre aux besoins des secteurs où il ya une pénurie de main-d’œuvre dotée de compétences spécialisées; et, plus généralement, contribuer à accroître le nombre de jeunes travailleurs dans une société qui vieillit rapidement. Elle ne devrait pas être utilisée comme un programme d’ingénierie sociale à des fins idéologiques.

Réduire le nombre total d’immigrants à 250 000 par an

Empêcher nos entreprises d’embaucher la main-d’œuvre immigrante dont ils ont besoin avec de la paperasserie est une mauvaise politique gouvernementale. À l’autre extrême, l’immigration de masse qui crée des tensions sociales et qui n’est pas dans l’intérêt des Canadiens est aussi une mauvaise politique.

Augmenter les ressources du SCRS, de la GRC et des agents canadiens d'immigration

Augmenter les ressources du SCRS, de la GRC et du ministère de l'immigration pour faire des vérifications d'antécédents sur toutes les catégories d'immigrants, y compris plus d'entrevues en personne si nécessaire.

L'immigration ne doit pas être utilisée comme outil pour changer de force la culture et le tissu social du Canada

Notre politique d'immigration ne devrait pas viser à changer de force la culture et le tissu social du Canada, comme le veulent les partisans radicaux du multiculturalisme. La grande majorité des Canadiens s'attendent, à juste titre, à ce que les immigrants apprennent notre histoire et notre culture, maîtrisent l'une de nos langues officielles et adoptent des valeurs canadiennes largement partagées telles que l'égalité entre les hommes et les femmes, la tolérance face à la diversité et le respect des lois canadiennes.

Mettre fin au rôle des Nations Unies dans la sélection de nos réfugiés

S'opposer à ce que les Nations Unies sélectionnent nos réfugiés à notre place. Les groupes de la société civile canadienne qui travaillent sur le terrain ont une meilleure idée de qui pourrait s'intégrer avec succès au Canada qu'une grosse bureaucratie internationale. Nous devrions plutôt compter sur le parrainage privé, y compris celui des organisations confessionnelles. Le gouvernement actuel restreint le parrainage privé pour favoriser plutôt un parrainage gouvernemental mal géré.

Notre politique d'immigration doit répondre aux besoins économiques du Canada

Notre campagne est basée sur le libre marché et les principes de gouvernement plus petit. Nous nous opposons aux politiques de gros gouvernement interventionniste dans toutes les sphères d'activité.

Empêcher nos entreprises d'embaucher la main-d'œuvre immigrante dont elles ont besoin avec trop de réglementations et de paperasse est une politique de gros gouvernement interventionniste. À l'autre extrême, une immigration de masse qui crée des tensions sociales et qui n'est pas dans l'intérêt des Canadiens est aussi une politique de gros gouvernement interventionniste.

Une politique d’immigration pour répondre aux besoins économiques du Canada

L’immigration est devenue une question très controversée en politique. Nous avons vu ces dernières années la montée de partis anti-immigration en Europe. Elle a occupé une place importante aux élections présidentielles américaines. Elle fait aussi parti du débat dans la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada.

Le Canada a toujours été un pays largement ouvert à l’immigration, en raison de son large territoire et de sa relative jeunesse. Dans l’ensemble, notre politique d’immigration a été très fructueuse. Mais nous ne sommes pas à l’abri des conflits et des tensions sociales qui se produisent ailleurs.

Nous pouvons éviter ces tensions si nous nous éloignons des extrêmes idéologiques et revenons à un principe fondamental : l’objectif primordial de la politique d’immigration du Canada doit être de répondre aux besoins économiques de notre pays.

En particulier, elle doit répondre aux besoins des secteurs où il existe une pénurie de main-d’œuvre spécialisées et, plus généralement, contribuer à augmenter le nombre de jeunes travailleurs dans une société qui vieillit rapidement.

Trop peu d’immigration signifie que nous n’obtiendrons pas autant de ces avantages économiques que nous le pourrions. Mais trop d’immigration comporte aussi des dangers.

Notre politique d’immigration ne devrait pas viser à changer de force le caractère culturel et le tissu social du Canada, comme le souhaitent les partisans radicaux du multiculturalisme. La grande majorité des Canadiens s’attendent à ce que les immigrants apprennent notre histoire et notre culture, maîtrisent l’une de nos langues officielles et adoptent des valeurs canadiennes largement partagées telles que l’égalité des hommes et des femmes, la tolérance envers la diversité et le respect des lois canadiennes.

On s’attend à ce que les immigrants s’intègrent à notre société, et non pas qu’ils vivent dans des ghettos et essaient de reproduire le mode de vie de leur pays d’origine au Canada.

Bien sûr, la société canadienne est également transformée par l’immigration, comme elle l’a été depuis des siècles. Mais cela doit être fait de manière organique et progressive. Quand cela arrive trop vite, ça crée des tensions et des conflits sociaux, et provoque un contrecoup politique, comme on le voit aujourd’hui dans plusieurs pays.

C’est pourquoi nous nous opposons à l’augmentation de l’apport annuel d’immigrants de 250 000 à 300 000, comme le gouvernement libéral l’a annoncé.

Nous sommes encore plus opposés à la proposition faite il y a quelques mois par le conseil consultatif du gouvernement de l’augmenter à 450 000, une mesure qui pourrait être adoptée dans l’avenir, a indiqué le ministre libéral de l’Immigration, John McCallum.

À un niveau trop élevé, l’immigration cesse d’être un outil qui profite aux Canadiens et constitue plutôt un fardeau. Elle devient essentiellement une politique d’ingénierie sociale à des fins idéologiques.

Source :
https://www.partipopulaireducanada.ca/programme
Lire la suite

dimanche 25 novembre 2018

Pétition pacte migratoire

Justin Trudeau a pris la décision de façon unilatérale de signer le Pacte mondial pour les migrations de l'ONU.  Il prétend même que c'est la population du Canada qui le lui demande.

Le Pacte mondial remet en question la souveraineté des États au profit des « droits de tous les migrants ».   Il devra être formellement approuvé les 10 et 11 décembre prochains lors d'une conférence intergouvernementale qui se tiendra à Marrakech, au Maroc.

Le Pacte mondial découle de la Déclaration de New York sur les réfugiés et migrants du 19 septembre 2016. Celle-ci adhère à une logique qui promeut une sorte de fédéralisme mondial, reléguant l'État-nation loin derrière.  Elle affirme aussi que les migrants illégaux devraient être traités comme des migrants « légaux ».

L'ONU a déclaré, par le biais d'un communiqué de presse, que « les droits de tous les migrants » étaient au centre du Pacte mondial. En outre, le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Miroslav Lajčák, a remis en question la souveraineté des États, estimant que le Pacte mondial pouvait constituer une « ressource » servant à l'atténuer et permettant de trouver un « juste équilibre » avec « les droits des peuples ».

Comme l'a mentionné Maxime Bernier :
« Migration est un terme englobant les immigrants légaux et illégaux, les réfugiés, les demandeurs d’asile, les personnes apatrides ou déplacées, et quiconque souhaite aller d’un pays à un autre pour quelque raison.
[...] Le Pacte engage le Canada à développer toutes sortes de programmes pour gérer la migration, donner des services sociaux aux migrants, des droits égaux, leur trouver des emplois, empêcher la discrimination etc. En bref, dépenser des G$ pour gérer une migration plus importante.
[...] Un aspect très préoccupant (objectif 17) du Pacte est qu’il engage les pays à faire des campagnes de propagande pour changer la perception du public envers les migrants, «sensibiliser et éduquer les médias» et punir ceux qui sont vus comme intolérants envers les migrants.
[...] Le Pacte mondial sur les migrations est une autre étape dans le transfert de notre souveraineté à l’ONU, et la perte de contrôle des Canadiens sur leurs frontières, leur culture, société et économie. »

Regardons ensemble quelques extraits de la Résolution adoptée par l’Assemblée générale le 21 décembre 2016 :

Se dit consciente de la contribution positive qu’apportent les migrants à une croissance inclusive et au développement durable
Tous les migrants contribuent de façon positive uniquement, c'est ce que tout le monde doit comprendre ?

se dit consciente également que les migrations internationales sont un phénomène intersectoriel qu’aucun État ne peut gérer à lui seul et qui requiert des approches et des solutions mondiales
C'est trop compliqué pour les pays de gérer les migrations, laissez-nous ça entre les mains ?

Considère qu’il faut s’employer à lutter contre les formes multiples de discrimination auxquelles sont exposés les migrants et réaffirme la nécessité de promouvoir et de défendre efficacement les droits de l’homme et les libertés fondamentales de tous les migrants, en particulier des femmes et des enfants, quel que soit leur statut
On doit défendre les droits des migrants au détriment de ceux de la population en général ? Et quel que soit leur statut ?  Donc, un migrant est traité de la même façon, qu'il entre au pays par voie légale ou non, qu'il ait un dossier criminel ou non, etc ?

Considère également que la coopération internationale est nécessaire pour que les migrations se déroulent en toute régularité, dans la sécurité et en bon ordre, dans le plein respect des droits de l’homme et de l’obligation de traiter avec humanité les migrants, quel que soit leur statut ;
Que la migration se fasse en sécurité et facilement pour tous les migrants, quel que soit leur statut ?

S’inquiète que certains États ont pris des textes qui donnent lieu à des mesures et des pratiques susceptibles de restreindre les droits de l’homme et les libertés fondamentales des migrants, et réaffirme que, lorsqu’ils exercent leur droit souverain d’adopter et d’appliquer des mesures en matière de migration et de sécurité aux frontières, et lorsqu’ils répondent, de façon globale et intégrée, aux problèmes que posent les migrations irrégulières, les États sont tenus d’honorer les obligations mises à leur charge par le droit international
Plus le droit d'adopter et d'appliquer des lois en matières de migration et de sécurité aux frontières ?  Autrement dit, plus de frontière ?  Tout le monde doit être accepté, peu importe son statut ?

Se déclare préoccupée par le nombre important et croissant de migrants, en particulier de femmes et d’enfants, notamment non accompagnés ou séparés de leurs parents, qui se trouvent en situation de vulnérabilité lorsqu’ils tentent de franchir des frontières internationales sans être munis des documents de voyage requis, et considère que les États ont l’obligation de respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales de tous les migrants, y compris les femmes et les enfants, quel que soit leur statut, et de répondre aux besoins particuliers des migrants en situation de vulnérabilité
Plus besoin de papiers d'identification pour entrer dans un pays ?  Je comprends que si tu es en danger de mort, tu ne prends pas nécessairement le temps d'aller chercher tes papiers.  Mais qu'en est-il de ceux qui sont arrivés au chemin Roxham avec leurs 12 valises, leur iphone, leur batterie de cuisine... sans papier (j'exagère à peine) ?  Donc, membres d'organisations criminelles ou terroristes, on vous attend ?

Considère qu’il faut étudier l’incidence de la migration de personnes hautement qualifiées, notamment dans les domaines de la santé, du secteur social et des sciences de l’ingénierie, sur les efforts de développement des pays en développement, et souligne à cet égard la nécessité d’étudier la migration circulaire
Migration circulaire : est-ce que ça veut dire que les migrants avec des diplômes peuvent venir et retourner dans leurs pays d'origine quand bon leur semble pour minimiser l'impact dans leur pays du départ des personnes qualifiées ?

Estime qu’il importe d’améliorer les compétences des migrants peu qualifiés pour qu’ils puissent plus facilement accéder à l’emploi
Le pays d'accueil doit leur payer une formation s'ils sont peu qualifiés ?

Engage les États Membres à envisager de réduire les coûts de la migration, comme les commissions versées aux recruteurs, s’il y a lieu, d’abaisser les frais d’envoi de fonds, d’améliorer la portabilité de la sécurité sociale et d’autres droits acquis et de promouvoir la reconnaissance mutuelle des diplômes, qualifications et compétences
Que les migrants puissent immigrer sans que ça leur coûte trop cher et qu'ils puissent facilement envoyer l'argent que le pays d'accueil leur donne dans leur pays d'origine sans que ça leur coûte trop cher ?  Donc, on importe la pauvreté et on exporte les richesses ? 
La portabilité de la sécurité sociale et autres droits acquis, ça signifie quoi au juste ?


Réaffirme qu’il faut rendre plus rapides, moins coûteux et plus sûrs les envois de fonds par les migrants tant dans les pays d’origine que dans les pays de destination, notamment en ramenant au-dessous de 3 pour cent les commissions imposées aux migrants et en éliminant les circuits d’envois de fonds dont les coûts dépassent 5 pour cent d’ici à 2030, conformément à l’objectif 10.c du Programme de développement durable à l’horizon 2030 20 , et faciliter les échanges entre les diasporas et leur pays d’origine
Faciliter le transfert d'argent avec le pays d'origine est très important pour eux on dirait.  Le pays d'accueil donne de l'argent aux migrants qui l'envoient dans leur pays ?

Engage les États Membres à coopérer à la mise en œuvre de programmes de mobilité qui facilitent les migrations en bon ordre et en toute régularité et sécurité, notamment en organisant la mobilité de la main-d’œuvre, ainsi que des programmes qui permettent aux migrants de s’intégrer pleinement dans la société et favorisent le regroupement familial dans le respect des lois et des critères propres à chaque État Membre, et note que la coopération en matière de retour et de réadmission constitue un élément important de la coopération internationale en matière de migrations
Regroupement familial : il faut accepter tous les membres de la famille d'un migrant, peu importe son statut ?  Et on parle de la famille directe ou de la famille élargie (conjoint(e)s, enfants, frères, soeurs, parents, oncles, tantes, cousins, cousines, alouette...). ?
Retour et réadmission : ils ont la liberté d'aller et venir comme bon leur semble ?


Estime qu’il faut améliorer l’image que le public a des migrants et de la migration, se félicite à cet égard des efforts déployés pour mieux faire connaître leur contribution, accueille avec satisfaction la campagne mondiale lancée par le Secrétaire général pour lutter contre la xénophobie et appuie sa mise en œuvre en coopération avec l’Organisation des Nations Unies et toutes les parties prenantes, dans le respect du droit international, et rappelle que cette campagne privilégiera, entre autres, les contacts personnels directs entre les communautés d’accueil et les migrants et mettra l’accent sur les contributions positives apportées par ces derniers, et sur l’essence commune de l’humanité
Campagne de propagande sur le côté positif des migrations ?

Condamne énergiquement les actes, manifestations ou expressions de racisme, de discrimination et de xénophobie et l’intolérance qui y est associée, dont les migrants sont victimes, ainsi que les stéréotypes dont ils font souvent l’objet, notamment en raison de leur nationalité, de leur religion ou de leurs convictions, exhorte les États à mettre en œuvre et, si nécessaire, à renforcer la législation en place en présence d’actes, de manifestations ou d’expressions de xénophobie ou d’intolérance dirigés contre des migrants pour mettre fin à l’impunité des auteurs de ces actes et, à cet égard, estime qu’il faut améliorer leur intégration et leur insertion, selon qu’il conviendra, en particulier en ce qui concerne l’accès à l’éducation, aux soins de santé, à la justice et à des formations linguistiques
Des lois pour mettre fin à l'intolérance face aux migrants ?  Et si des migrants font preuve d'intolérance envers la population locale ?
L'accès à l'éducation, aux soins de santé, à la justice et à des formations linguistiques ?  Un chausson avec ça ?

Réaffirme l’engagement pris par les États Membres de protéger en tout temps la sécurité, la dignité, les droits de l’homme et les libertés fondamentales de tous les migrants, quel que soit leur statut, et à coopérer étroitement pour faciliter et garantir des migrations sûres, ordonnées et régulières, y compris lorsqu’il s’agit de retours et de réadmissions, en tenant compte de la législation nationale
Faciliter les migrations et permettre les aller-retours des migrants, peu importe leur statut ?

rappelle toutefois que chaque État a le droit souverain de déterminer qui admettre sur son territoire, dans le respect des obligations internationales qui sont les siennes
Les pays ont le droit de déterminer qui admettre sur leur territoire dans le respect des obligations internationales ?  Quelles obligations internationales ?  Celles d'être tenus d'accepter tout migrant, quelque soit son statut ? 


Est-ce que les canadiens auront aussi le privilège de se prévaloir des droits et libertés des migrants ?  Est-ce à dire qu'ils nous sera possible, nous aussi, de voyager où bon nous semble au frais des pays qu'on décidera de visiter ? 

Il me semble que le pacte migratoire de l'ONU respecte énormément les droits et libertés des migrants de toutes sortes et oublie un peu les droits et libertés de la population d'accueil.  Il semble également que le pacte migratoire a pour objectif d'éliminer la souveraineté du pays en termes d'immigration et de la transférer à une organisation mondiale formée de membres non élus qui n'ont de compte à rendre à personne, faut-il le rappeler.  En résumé, il semble que le pacte des migrants sous-entend d'éliminer les frontières et de laisser entrer quiconque le désire.  Ce n'est plus suffisant de faire entrer des illégaux, pardon, des irréguliers, à pleine porte, de leur envoyer la GRC pour porter leurs bagages, de les nourrir et de les mettre dans des chambre d'hôtels (qu'ils s'acharnent à détruire en passant) ?  Trouvez-vous, vous aussi, que quelque chose cloche ? 

En plus, il y a plusieurs pays développés qui refusent de signer le pacte.  Est-ce que ça signifie que le Canada, s'il le signe, aura l'honneur d'accueillir plus que sa part de migrants ?   Quelques pays qui ont décidé de ne pas signer : Australie, Israël, Pologne, République Tchèque, Estonie, Bulgarie, Croatie, Autriche, Hongrie, États-Unis, Slovaquie, Roumanie, Suisse.  Un détail qui est risible, c'est que l'ONU a mis un vidéo sur son site pour promouvoir l'accueil de réfugiés.  Les réfugiés du vidéo ont tous été accueillis par l'Australie... qui a décidé de ne pas signer le pacte !

Exigeons que le premier ministre du Canada joue le rôle de protecteur du bien-être des Canadiens qui est sensé être le sien.

Exigeons que le réfugié somalien, Ahmed Hussen, le ministre de l'immigration du Canada fasse passer les intérêts des canadiens avant ceux des réfugiés somaliens qu'il prévoit privilégier à l'avenir.

Exigeons que le premier ministre du Canada cesse d'utiliser l'argent des canadiens pour être bien perçu par l'ONU.

Il me semble qu'on devrait avoir notre mot à dire sur qui a le droit de venir chez-nous ?

Montrons au moins à Justin Trudeau que la population ne l'appuie pas en signant la pétition sur l'immigration en grand nombre : https://petitions.noscommunes.ca/fr/Petition/Details?Petition=e-1906

Et pitié, rappelons-nous en 2019 que Maxime Bernier a l'intention de retirer le Canada de l'ONU...

Merci d'informer le plus grand nombre !


Sources
Résolution 21 déc. 2016 : http://www.un.org/en/ga/search/view_doc.asp?symbol=A/RES/71/237&Lang=F
Le texte final : http://undocs.org/fr/A/CONF.231/3
Communiqué de presse de l'ONU : https://www.un.org/press/fr/2018/sgsm19134.doc.htm
Communiqué Assemblée générale de l'ONU juillet 2018 : https://news.un.org/fr/story/2018/07/1018921
Messages de Maxime Bernier : https://twitter.com/MaximeBernier/status/1058479272430493697
Lire la suite

samedi 10 novembre 2018

Radio-Québec

Aujourd'hui, J'aimerais proposer la chaîne youtube d'un de nos compatriotes québécois.

La chaîne de Radio-Québec, animée par Alexis Cossette-Trudel, est une chaîne à découvrir si vous cherchez de l'information unique sur l'actualité québécoise et internationale.  Alexis possède également une solide connaissance de la politique américaine qui lui permet de bien comprendre les véritables enjeux de nos voisins du sud.

Alexis est un passionné qui n'a pas peur de ses opinions.  Ses analyses sont toujours intéressantes et vous apprécierez certainement le respect et la convivialité qui règnent sur sa chaîne.

Alexis Cossette-Trudel, un excellent vulgarisateur qui mérite toute notre attention !

Chaine youtube - Radio-Québec
Lire la suite

vendredi 9 novembre 2018

Les midterms au Stu-Dio

Analyse de la soirée des élections mi-mandat américaines au Stu-Dio

Le 6 novembre dernier, on a eu droit à un dérapage entre Gilbert Thibodeau et Alexis Cossette-Trudel durant la soirée des élections de mi-mandat au Stu-Dio.  La situation s'est envenimée jusqu'au départ impromptu d'Alexis Cossette-Trudel.

Même si je ne suis pas toujours d'accord avec ses propos, Alexis a dit en gros qu'il ne comprenait pas la raison des résultats et qu'il avait besoin de temps pour les analyser correctement.  Gilbert Thibodeau, par contre, a affirmé, deux fois plutôt qu'une (ou 150 ?), détenir les explications indéniables.

En gros, voici les explications "hors de tout doute" de M. Thibodeau :
Historiquement, au mi-mandat, il y a toujours eu des pertes pour le parti au pouvoir.
L'élection présidentielle, c'est les grands électeurs qui votent.  Au mi-mandat, c'est la population.

En ce qui a trait à la question historique, ce n'est pas une explication en tant que telle mais une simple constatation.  Pourquoi au mi-mandat, il y a des pertes ?  Je n'ai, pour ma part, entendu aucune explication rationnelle.  D'autant plus que tout ce qui se passe depuis l'arrivée de Trump dans le décor américain défie toutes les "règles" historiques.  Car il faut admettre qu'à l'élection présidentielle, on a eu droit à un scénario peu usuel :
  • Premier président noir en poste. 
  • Première femme candidate au parti démocrate, impliquée dans de drôles d'histoires scandaleuses, ancienne première dame d'un président ayant failli être destitué. 
  • Riche homme d'affaires au parti républicain, dont la candidature n'est pas prise au sérieux au départ, n'ayant jamais occupé de poste dans la fonction publique, ex-star d'une émission de téléréalité, discours loin du politiquement correct. 
  • La quasi-totalité des médias de la planète qui tente de favoriser le parti démocrate de toutes les façons possibles et imaginables.  
Bref, du jamais vu !  Il aurait donc été difficile de prédire la victoire de Trump de 2016 en se basant uniquement sur l'histoire.  À moins que j'me trompe...

Pour ce qui est de la comparaison avec l'élection présidentielle, on va tenter de comprendre ce qui est arrivé en 2016 et 2018.

Élections présidentielles de 2016

D'abord, quelques faits :
Le collège électoral des États-Unis désigne l'ensemble des grands électeurs, représentants du peuple américain chargés d'élire le président des États-Unis et le vice-président des États-Unis. 

La taille du collège électoral est égale à celle des deux chambres du Congrès (en 2008, 435 représentants et 100 sénateurs), plus trois électeurs alloués au district de Columbia (Washington DC). En 2016, il comptait donc 538 grands électeurs. 

Chaque État reçoit autant de grands électeurs qu'il possède de représentants et de sénateurs au Congrès. 

Quasiment tous les États utilisent la méthode du winner-take-all (« le vainqueur prend tout ») qui attribue en bloc l'intégralité de leurs grands électeurs au candidat ayant reçu la majorité des suffrages.

En 2016, le vote populaire a été remporté par Hillary Clinton avec environ 2.8 millions de majorité.  Mais comme au Québec, le vote populaire n'est pas utilisé pour élire le chef.

La population a élu 538 grands électeurs répartis comme suit :
- 306 républicains
- 232 démocrates.

Donc, si on ne va pas plus loin, on peut dire que la population a voté républicain, pas dans le vote populaire mais dans les États pris dans leur ensemble.  Donc, si seulement la population avait décidé, Trump aurait remporté.

Les 538 grands électeurs ont ensuite voté comme suit :
- 304 Trump
- 227 Clinton
- 7 autres candidats

De ce que je constate, les grands électeurs ont voté en faveur de Trump sensiblement de la même façon que la population.  Donc, la population et les grands électeurs ont voté en faveur de Trump. 

Élections mi-mandat de 2018

L'ensemble des 435 sièges de la Chambre des représentants est renouvelé, ainsi qu’un tiers des 100 sièges du Sénat (33 ou 34).
Donc, 468 en tout.

Les résultats ressemblent à :
Sénat
- 51 républicains
- 46 démocrates
Chambre des représentants
- 225 démocrates
- 197 républicains

Donc, ici, plutôt que de tenir compte uniquement du parti qui a le plus grand nombre de votes pour l'ensemble de l'État, on regarde le nombre de sièges obtenus.

Parallèle avec le Québec

Si on voulait faire un parallèle avec le Québec pour illustrer la situation :
Au Québec, la population vote pour les députés.  Le député ayant obtenu le plus de votes dans sa cirsconscription est élu.  Le premier ministre sera celui dont le parti compte le plus de députés élus.

Si on compare avec l'élection présidentielle, c'est comme si, pour choisir le premier ministre, au lieu du nombre de sièges détenus par un parti, on utilsait plutôt les régions pour lequel le nombre de sièges est majoritaire.

Par exemple, dans la région de Montréal Ouest, on a 8 députés Libéraux, aucun pour la CAQ et le PQ et 13 sièges au total.  Le plus grand nombre de députés revient aux Libéraux, donc, la région va aux Libéraux : +13 pour le chef Libéral.
Dans la région de Lanaudière, on a 4 députés PQ et 3 de la CAQ pour un total de 7 : +7 pour le chef PQ.
Et ainsi de suite...

Les résultats seraient certes différents.  Mais peut-on affirmer que c'est parce que la population n'a pas voté ?  Ou simplement parce que la façon de comptabiliser les votes est différente ?

Donc, je vois mal comment on peut tirer la conclusion que la différence entre 2016 et 2018, c'est qu'en 2018, c'est la population qui a voté et pas en 2016.  Dans les 2 cas, la population a voté.  Et bien que dans le cas de l'élection présidentielle, les grands électeurs (le collège électoral) ont le dernier mot, ils ont voté en faveur de Trump comme la population.  Comme Alexis le disait très bien, c'est seulement qu'en 2018, les divisions électorales sont plus petites, donc plus nombreuses et que les votes sont comptabilisés différemment.  Mais l'histoire de dire que c'est parce que la population n'a pas voté en 2016 qui explique le résultat ne fait aucun sens.   La population a voté en 2016 comme en 2018.  Mais la façon de comptabiliser les votes est différente.  À moins que j'me trompe encore...

Donc, voici pour les explications "béton" qui aurait peut-être bénéficié d'une plus grande ouverture à la discussion pour mieux décrire et comprendre la situation.

Déroulement de la soirée

Par contre, ce qui a rendu beaucoup d'auditeurs perplexes le 6 novembre dernier c'est la façon que les choses se sont déroulées.

Personnellement, je croyais que j'assistais à une soirée d'élections.  J'ai eu l'impression qu'il s'agissait plutôt d'un combat des chefs.

Un analyste qui tente d'expliquer ses opinions et un chef de pupitre qui veut absolument avoir raison.  À mon avis, les commentaires restaient civilisés au départ.  Mais à partir du moment où les résultats sont devenus fidèles à ses prédictions, Gilbert Thibodeau a passé son temps à traiter Alexis Cossette de façon condescendante, arrogante et irrespectueuse et à se comporter en monsieur "je-sais-tout".

Il a accusé Alexis de mauvaise foi à quelques reprises, lui a prêté des mauvaises intentions, lui a fait dire des choses qu'il n'avait pas dites, l'interrompant sans arrêt...  vraiment n'importe quoi...  Le ton employé par M. Thibodeau est encore plus révélateur si jamais ça vous intéresse...

Quelques citations de M. Thibodeau

J'comprends pas que vous parlez pour rien, vous tentez d'avoir raison.  Les américains ont décidé que les chambres doivent être divisées, pis là, vous essayez d'expliquer que les américains ont rien compris.  Vous êtes puissants vous-autres !

Il faut que j't'explique, on recommence.  Si y'a un gars qui sait ça, c'est ben toé !

T'as pas d'l'air à vouloir...  Tu le comprends mais t'es pas d'accord.  T'as pas l'choix, c'est comme ça !

Ça, j'appelle ça quelqu'un qui est bucké !

Alexis, je recommence.

Je comprends qu'ça fait pas ton affaire.  Bon, j'ai essayé, j'vais essayer d'une autre façon parce que j'ai d'la misère là.

Les milléniaux votent à peu près tout l'temps contre le pouvoir.  Ils sont plus ouverts et les milléniaux étaient pas assis su l'pouf, sont allés voter.  Et d'après moi, y'en a beaucoup qui sont allés voter par anticipation.  Eux-autres, y'en n'a pas de frontière, y'en veulent pas, y'aiment tout le monde.
Alexis : sauf que le vote par anticipation favorisait les républicains.
Où t'as pris ça (très arrogant et condescendant) ?
Quand Alexis lui a donné la source : T'as d'l'air moins convaincu (attaque au lieu d'admettre que sa propre théorie était fausse).

Pourquoi tu l'dis pas clairement ?

Tu veux pas l'dire là !  Y'a quelque chose que tu veux pas dire !

Je l'répéterai pas mais j'veux juste que tu comprennes que y'a une grosse différence avec l'élection du président.

J'ai le meilleur analyste à l'est du Mississipi, j'ai dit "Là, m'a tout' SAWOOOOOOOOOOOOOIR !"

Que voulez-vous, ce n'est pas la même chose.

Toé, c'que tu comprends pas, c'est comment ça s'fait qu'les américains, Trump les a pas laissés tomber, comment ça s'fait qu'ils l'ont laissé tomber ?

Là t'es choqué parce qu'ils sont sortis (pour voter).  Là j'comprends !!!  Mais ils ont-tu l'droit d'aller voter ?  C'est chez-eux !

Ça serait du jamais vu Alexis !!! (comme à l'élection de 2016 ?)

Alexis comprend pas !  Faut qu'j'explique !

Alexis : la chambre peut bloquer l'agenda de Trump.
Non !  La seule chose que les représentants peuvent faire c'est de ralentir.

J'te crois sur parole !
Alexis : oui j'ai encore une parole...

On aurait dû s'appeler avant.  C'est ça.  Qu'est-ce que tu veux que j'te dise ?

Toi tu pars avec une prémisse : c'est pas juste, Trump a fait une belle job, comment ça s'fait qu'les américains l'aiment pas ?

J'm'envoye des médailles tout seul.  J'appelle Alexis, pis Alexis, j't'engage comme conseiller pour m'aider à être encore plus performant.

Je l'sais pas si j'devrais te poser c'te question-là (rire baveux) Tu pensais-tu que les républicains auraient pu élire plus de sénateurs ?

Pour des raisons que là j't'explique pus Alexis, tu ré-écouteras la vidéo.

Là là, tu dois avoir toute une explication qu'ça tient pas debout ! (Mais prétendre que les gens n'ont pas voté en 2016, ça, ça tient debout ?)

Là, tu dois pas avoir d'explication ! (Vous êtes 2 ?  Et c'est pas ça qu'Alexis dit depuis le début qu'il n'a pas les explications ?)

Tu vas voir, il va l'dire demain qu'c'est Gilbert qui avait raison !

En autant qu'Alexis tu puisses passer une bonne nuit...

Tu vois là, il pourrait s'comparer à Ronald Reagan TON ami Donald Trump.  (Trunp est l'ami d'Alexis mais pas de M. Thibodeau ?)

Moi j'suis encore correct, c'est toi, faut que j'fasse attention à ta santé.  Moi mes chiffres "fit" exactement avec c'que j'dis.

J'suis ben content, j'suis ben content...
Alexis : du déroulement d'la soirée ?

Mes chiffres, ça va exactement dans les chiffres qui devaient arriver contrairement à toi, je m'attendais à une perte.

Ce n'est pas une question de "on l'aime pas", c'est comme ça parce que là, les gens votent, c'est pas les grands électeurs.

Alexis tu veux pas être d'accord avec mon explication. 

J'vais t'la répéter Alexis, aux élections du président c'est les grands électeurs.

Quand tu veux pas répondre...  Non non, c'est ton explication qui veut rien dire !

Vous voulez pas la comprendre l'explication !

Ok, prends-le comme une description. (Ok ?  Donc, l'explication, elle est ... ?)

Tu veux pas l'comprendre Alexis, t'es bloqué !

Toi qui as très bien expliqué que c'est des grands électeurs qui font gagner un président, là tu veux pus l'admettre !

Tu veux pas l'dire parce que là, ça va aller à l'encontre...

Tu donnes une explication pour avoir raison mais c'est illogique.

C'est plate parce que t'as un parti pris. (pas d'accord avec M. Thibodeau = parti pris ?)

Ça m'fait d'la peine, je vois que t'as un parti pris pis ça t'fait d'la peine que Trump perde.

Pas fin de dire ça, t'essayes de mettre ça dans la tête des gens pour que t'aies raison.  Voyons donc !

À la fin, Stu-Pitt : Qu'est-ce qui va arriver avec l'agenda de Trump maintenant qu'il a perdu la chambre ?
M. Thibodeau : Tu viens de le dire, c'est là qui est son problème, c'est son agenda... ça peut bloquer énormément (on est d'accord avec Alexis maintenant qu'il n'est plus là ?)
Si t'es pas capable d'être dans une cuisine, dans la chaleur, ben va pas dans la cuisine ! (on avait plutôt l'impression qu'Alexis était relativement à l'aise avec la chaleur d'la cuisine, c'est quand on l'a mis dans le poêle à bois qu'il a eu du mal à supporter.)

De toute façon, on a juste à regarder la façon de s'exprimer de M. Thibodeau :
Quand il parle de Trump, il parle de la "couette jaune" ou il dit à Alexis "ton ami Donald Trump".
Quand il parle d'Obama, il l'appelle "M. Obama".
Mais il y a juste Alexis qui a un parti pris, c'est ça ?  On croirait plutôt que le respect personnel de M. Thibodeau est plus important pour "M. Obama" que pour "la couette jaune".  J'dois encore me tromper...

Réactions de Stu-Pitt

Stu-Pitt, probablement sans s'en rendre compte, a jeté de l'huile sur le feu pour l'alimenter encore plus avec certains de ses commentaires :
Alexis est pas habitué d'se faire troller (est-ce vraiment du troll ou... autre chose ?)
Alexis Cossette-Trudel qui, je pense, trouve dur les résultats (on ne peut le nier. Mais il n'y aurait pas un petit quelque chose de plus ?)
Gilbert a toujours raison ! (dans ses prédictions ou dans ses explications ?)
Chus d'accord avec Alexis mais c'est de là ton expérience Gilbert, c'est pour ça que t'es chef d'antenne.
Il y a toujours une explication logique. (et on a hâte de l'entendre.)
Une chance que t'existes Gilbert Thibodeau ! (mais Alexis, lui, on aurait pu s'en passer ?)
Alexis je sais que t'es déçu du résultat. (oui, mais c'est loin d'être la raison principale de sa déception.)

Sans compter toutes les fois où on entendait rire en arrière quand M. Thibodeau manquait de respect à Alexis.  Mais Alexis était simplement déçu des résultats... Vraiment ?

Post-mortem

Le lendemain, André fait une émission post-mortem, loin des émotions de la veille.  Donc, sa qualité d'analyse devrait logiquement être plus impartiale.

André mentionne qu'on a eu droit a une divergence d'opinion qui a dérapé.  Non André, c'est l'attitude qui a dérapé.

Il mentionne que même s'il croit en Q, ça ne l'empêche pas d'être chum avec Ken Pereira qui lui n'y croit pas.  Mais dans son argumentation, jamais Ken ne t'a accusé personnellement d'intentions malveillantes.  Jamais il n'a mis en doute ton intégrité face à ta confiance en Q.  Ken Pereira est un bon exemple de quelqu'un qui est capable d'exprimer son opinion parfois tranchante avec respect et sans tomber dans les attaques personnelles. 

André a parlé de l'expérience et des connaissances de M. Thibodeau.  On n'argumente pas sur ça.  Mais les connaissances et l'expérience de quelqu'un ne sont pas garants de son talent d'animateur, ni de sa capacité à être un joueur d'équipe.  C'est sur ça que la réflexion devrait s'attarder.

André a dit de M. Thibodeau : "Il va te troller surtout s'il voit que tu feel pas."  Qualité indispensable d'un grand animateur ?

André a mentionné que "Gilbert a essayé de le shaker pis de le sortir de sa torpeur.  Parce qu'on est live, t'es un analyste, on a une émission à faire, un reportage à faire sur les mid-terms".  Imaginons un instant un chef d'antenne qui aurait eu un discours du genre "Je comprends ta déception Alexis, je pense que la majorité des gens qui nous regardent sont déçus.  Mais dans l'histoire, ça s'est passé de cette façon-là et l'histoire se répète.  Je comprends que beaucoup de gens prédisaient des résultats différents puisque la situation actuelle n'est conforme en rien avec l'histoire.  Et malgré que je n'ai pas vraiment d'explication logique, il semblerait que la population a décidé que l'histoire devait se répéter.  J'suis d'accord qu'il faudrait se questionner sur le pourquoi du quoi pour bien comprendre.  De mon côté, mon seul bon coup aura été de croire que l'histoire se répéterait encore une fois sans que j'aie véritablement d'explication.  Mais on ne peut que constater..."  Est-ce que ça aurait pu aider Alexis à surmonter sa déception ?  Est-ce que ça aurait multiplié les chances pour l'aider à sortir de sa torpeur ?  Et une fois qu'Alexis aurait réussi à reprendre ses esprits, on aurait peut-être eu droit à un début d'analyse intéressant.  C'est l'émission qui en a souffert à mon avis.  Et c'est dommage parce que la qualité était vraiment au rendez-vous.

André a également mentionné que la liberté d'expression est très chère au Stu-Dio.  On ne peut qu'en être heureux et l'encourager.  Tant qu'on ne confond pas liberté d'expression et manque de respect. Parce que donner raison à M. Thibodeau le lendemain, après réflexion, ça ressemble à encourager le manque de respect pas mal plus que la liberté d'expression.  Mon humble avis.

Donc, l'analyse d'André a été, à mon point de vue, biaisée, sans dire qu'elle l'a été de façon intentionnelle.  J'trouve juste ça aberrant, voire triste, de constater que la majorité des gens semblent incapables d'interpréter une mauvaise foi si évidente dans l'attitude de quelqu'un.  Peut-être est-ce le cas d'André.

Résumé


Pour résumer, il y a M. Thibodeau qui s'est basé sur l'histoire pour faire ses prédictions et il s'est avéré que l'histoire s'est répétée.  À partir du moment où M. Thibodeau a compris que l'histoire se répétait, sa conclusion a été que lui seul détenait la vérité.  Est-ce que les prédictions de M. Thibodeau se sont avérées justes ?  Tout-à-fait !  Est-ce que ça signifie automatiquement que les explications de M. Thibodeau sont incontestables ?  C'est moins certain.

Alexis, de son côté, mentionnait qu'il avait besoin de temps pour bien analyser.  Bref, il ne s'expliquait pas les résultats et préférait prendre le temps plutôt que de dire n'importe quoi.  Est-ce que j'étais d'accord avec son argumentation ?  Pas complètement.  Est-ce qu'il avait du mal à contenir sa déception ?  On ne peut le nier.  Est-ce que les idées d'Alexis étaient à mettre à la poubelle parce que ses prédictions ne se sont pas concrétisées ?  Absolument pas.  Est-ce qu'Alexis avait le droit de ne pas être d'accord avec ce que M. Thibodeau affirmait malgré ses prédictions erronées ?  J'ose espérer !!!!

Dans les faits, ce n'est pas tout-à-fait ce qui s'est produit, malheureusement.  Il semblait plutôt qu'Alexis n'avait pas le droit d'être en désaccord et encore moins d'expliquer pourquoi.

En réalité, on pourrait presque croire que M. Thibodeau se gardait une petite gêne au début au cas où il aurait eu tort dans ses prédictions.  Si ça avait été le cas, il aurait possiblement continué à se comporter de manière civilisée pour ne pas perdre la face.  Mais quand il a compris qu'il avait raison, le loup a enlevé ses habits de brebis en sortant son arrogance et son mépris envers Alexis.  Juste une hypothèse comme ça.

Et il me faisait bien rigoler quand il répétait sans cesse que lui, il était retourné jusqu'en 1910 pour avoir une vue d'ensemble de l'histoire des élections de mi-mandat, pour laisser supposer la quantité phénoménale de temps de préparation qu'il avait consacré à la soirée...  quand une recherche de 3 1/2 secondes sur Internet nous donne les résultats.  Enfin.

Est-ce que le fait qu'Alexis ait quitté avant la fin de l'émission relève du manque de professionnalisme ?  Est-ce que les attaques personnelles sarcastiques répétées de M. Thibodeau envers son co-animateur, allant jusqu'à mettre en doute son intégrité, relève du professionnalisme ?  Je lève mon chapeau à Alexis pour sa patience parce que, personnellement, j'aurais quitté ce cirque de mauvais goût bien avant.  C'était difficile pour Alexis de prévoir qu'en réalité, il n'était pas là pour co-animer une émission d'élection.  Peut-être qu'il se serait préparé différemment si on l'avait informé dès le départ qu'il s'agissait plutôt d'une confrontation avec un adversaire prêt à tout pour détruire sa crédibilité.  Bravo Alexis, tu as toute mon admiration !  Personne ne devrait te reprocher de t'être respecté...

J'aimerais simplement terminer sur une simple réflexion : si les prédictions d'Alexis s'étaient avérées justes, peut-on penser qu'il aurait agi de façon condescendante et en aurait profité pour manquer de respect envers M. Thibodeau ? 
Lire la suite
© L'INSOUMIS Tous droits réservés | Design de L'INSOUMIS | CGU