On serait en droit de s'attendre à ce que le Parti Conservateur du Canada s'oppose aux principes du Parti Libéral. Avec son chef, Andrew Scheer, qui manque cruellement de charisme et semble complètement incertain de ce que devraient être les lignes de son parti, il y a lieu de s'inquiéter.
À ce qu'il semble, un seul parti se démarque en prônant des valeurs canadiennes nationalistes. Et son chef, Maxime Bernier, n'a pas peur d'appeler les choses par leur nom. Dans une atmosphère générale où la liberté d'opinion est mise à rude épreuve, on doit avouer que ça fait du bien.
Le programme du Parti populaire du Canada n'est pas encore complété. On nous dit que le programme du PPC sera en grande partie fondé sur les politiques de son chef Maxime Bernier durant la course à la chefferie du Parti conservateur en 2016-2017.
Je vais tenter de faire un résumé des principales politiques préconisées par Maxime Bernier, telles que présentées sur le site du parti. Merci de vous référer à la prochaine section pour plus de détails concernant chacune d'elle.
J'ai regroupés les politiques en catégories qui, je pense, devraient correspondre aux principales préoccupations des canadiens.
Économie / Commerce
- Abolir la taxe sur le carbone.
- Abolir la gestion de l'offre qui existe dans certains secteurs agricoles.
- Réduire la taxe fédérale sur les fermes.
- Réduire le coût du transport aérien.
- Abolir l'impôt sur les gains en capital.
- Élargir la déduction pour amortissement accéléré à tous les secteurs de l'économie.
- Éliminer les obstacles aux échanges commerciaux et de la main-d’œuvre entre provinces.
- Éliminer les grasses subventions aux entreprises.
- Privatiser Postes Canada.
- Éliminer le rôle du CRTC.
- Abolir le cartel du sirop d'érable.
- Accroître l'exportation des produits agricoles.
- Réduire les frais de la Commission canadienne des grains.
- Réduire le coût du transport aérien.
- Cesser d'acheter le vote de groupes d'intérêt avec des crédits d'impôt à la pièce.
- Simplifier et diminuer l'impôt sur le revenu des particuliers :
- pas d'impôt sur les premiers 15 000$
- 15 001$ à 100 000$ : 15 %
- 100 0001$ et + : 25 %
- Abaisser l'impôt fédéral sur le revenu des entreprises de 15 à 10 %.
- Équilibrer le budget dans les deux premières années de mandat.
Immigration
- Réduire le nombre d'immigrants à 250 000 par an.
- Mettre l'accent sur la sélection d'immigrants qui contribueront à notre économie.
- Augmenter les ressources pour faire des vérifications d'antécédents sur toutes les catégories d'immigrants.
- L'immigration ne doit pas être utilisée comme outil pour changer de force la culture et le tissu social du Canada.
- Mettre fin au rôle des Nations Unies dans la sélection de nos réfugiés.
Politique étrangère
- Revoir la politique étrangère pour répondre aux besoins des canadiens plutôt que d'essayer de plaire aux Nations Unies.
- Passer en revue les milliards de dollars que le Canada dépense chaque année pour des programmes d’aide internationale et s'assurer de s'occuper des canadiens avec revenus modestes d'abord.
- Libéraliser le commerce avec l'étranger pour assurer notre prospérité mais aussi pour aider d’autres pays à se développer.
- Travailler avec nos alliés pour défendre la sécurité du Canada, en particulier contre le terrorisme islamiste.
Divers
- Protéger les droits des propriétaires d'armes à feu qui respectent les lois et sévir contre les criminels.
- Modifier le rôle de Radio-Canada/CBC.
- Le fédéral cessera de s'ingérer dans la santé.
- Respecter la Consitution canadienne.
Plus de détails
Sur le site du Parti Populaire du Canada, les politiques ont été regroupées en thèmes ou objectifs. Ne vous étonnez donc pas si une politique se retrouve dans plus d'une thématique.
Les 7 objectifs abordés sont :
Une politique étrangère axée sur la sécurité et la prospérité
Défendre les canadiens des régions rurales
Rendre tous les canadiens plus riches
Libérer le potentiel économique du Canada
Réduire la taille du gouvernement et le décentraliser
Une politique d'armes à feu équitable
La politique canadienne en matière d’immigration doit viser à combler nos besoins économiques
En voici des extraits :
Une politique étrangère axée sur la sécurité et la prospérité
Une politique étrangère axée sur la sécurité et la prospérité des Canadiens
Nous pouvons avoir une politique étrangère fondée sur les perspectives et les intérêts des politiciens, des bureaucrates, des ONG internationales et des groupes d’intérêts. Une politique étrangère qui essaie d’atteindre des objectifs irréalistes, axés sur l’image et le marketing, qui intervient inefficacement partout et qui n’est franchement qu’un gaspillage de l’argent des contribuables.Ou bien, nous pouvons avoir une politique étrangère entièrement axée sur les objectifs fondamentaux de protection de la sécurité et de la prospérité des Canadiens, une politique où aucune ressource n’est gaspillée sur des gestes symboliques qui n’ont aucun effet sur la vie du Canadien moyen.
En tant qu’ancien ministre des Affaires étrangères du Canada, j’ai pu constater que les membres de l’establishment des relations internationales ont des priorités très différentes de celles des Canadiens ordinaires.
Ils se soucient d’assister à des conférences internationales dans des endroits branchés et de se faire photographier en compagnie de dirigeants étrangers importants. Ils s’inquiètent du prestige et de l’allure de la présence du Canada sur la scène internationale, même si cela signifie simplement avoir une influence minime sur les événements dans certaines parties du monde où nous n’avons presque aucun intérêt.
Nous n’allons pas essayer de plaire à l’establishment des affaires étrangère et aux Nations Unies, une organisation dysfonctionnelle qui, depuis des années, consacre une part disproportionnée de ses activités à condamner Israël, comme si ce pays était la source de la plupart des conflits dans le monde.
La politique étrangère de notre gouvernement sera axée sur la libéralisation du commerce avec autant de pays et de régions du monde que possible. C’est non seulement la meilleure façon d’assurer notre prospérité, mais aussi d’aider d’autres pays à se développer et à s’enrichir, et à assurer un monde plus pacifique.
Notre gouvernement passera en revue les 5 milliards de dollars que le Canada dépense chaque année pour des programmes d’aide internationale.
Certaines communautés des Premières nations au Canada affichent des niveaux de pauvreté et ont des services de base comparables à ceux de pays du tiers monde. Il y a des familles pauvres chez nous qui paient des impôts sur leurs modestes revenus. Au lieu d’envoyer des milliards de dollars à d’autres pays, nous devrions utiliser cet argent pour réduire le fardeau fiscal ou aider les Canadiens dans le besoin, ici au Canada.
Les arguments en faveur de l’aide au développement sont extrêmement faibles. Des centaines de millions de personnes se sont sorties de la pauvreté dans le monde au cours des dernières décennies. Cependant, rien ne démontre que cela est survenu grâce à l’aide au développement.
Les pays qui demeurent pauvres sont ceux où les gouvernements écrasent encore l’initiative privée. Jusqu’à ce qu’ils libéralisent leur économie et libèrent leurs citoyens, aucune quantité d’aide au développement ne va faire une différence. Au contraire, cela crée un cycle de dépendance et aide souvent ces gouvernements à rester au pouvoir.
Le Canada ne va pas suivre aveuglément les idées reçues de l’establishment des relations internationales.
Nous n’allons pas envoyer nos soldats dans des endroits dangereux où nous n’avons pas d’intérêts stratégiques juste pour plaire à la bureaucratie internationale des Nations Unies.
Nous n’allons pas gaspiller l’argent des contribuables dans l’aide au développement simplement parce que d’autres pays le font.
Le rôle d’un gouvernement est de protéger ses citoyens et de leur permettre de s’épanouir et de prospérer.
Promouvoir les politiques de libre entreprise, la libéralisation du commerce et la propriété privée à l’étranger
Des pays tels que la Chine, l’Inde, le Vietnam et beaucoup d’autres qui se sortent de la pauvreté le font parce qu’ils se sont débarrassés de leurs politiques économiques communistes et socialistes. Il existe un lien direct entre le niveau de liberté économique et le niveau de développement. Ces pays s’enrichissent parce qu’ils adoptent des politiques de libre entreprise, libéralisent le commerce et reconnaissent le droit de propriété privée, bien qu’imparfaitement.Revoir les milliards de dollars dépensés en aide étrangère et éliminer toute aide sans justification morale ou économique
Notre gouvernement examinera les 5 milliards de dollars que le Canada consacre chaque année aux programmes d’aide internationale. Le Canada offrira de l’aide humanitaire lors de crises sanitaires mondiales et pour répondre aux urgences telles que les grands conflits et les catastrophes naturelles. Mais nous n’enverrons pas des milliards de dollars à d’autres pays pour stimuler leur économie alors que de nombreux Canadiens, y compris certaines communautés des Premières nations, ont des niveaux de pauvreté comparables à ceux des pays du tiers monde.Libéraliser le commerce avec autant de pays et de régions que possible
Notre politique étrangère sera axée sur la libéralisation du commerce avec autant de pays et de régions du monde que possible. Ce n’est pas seulement la meilleure façon d’assurer notre prospérité, mais aussi d’aider d’autres pays à se développer et à s’enrichir, et à garantir un monde plus pacifique.Notre politique étrangère doit se concentrer sur la sécurité et la prospérité des Canadiens — et non plaire aux Nations Unies. Nous veillerons à ce que la politique étrangère de notre pays soit recentrée sur la sécurité et la prospérité des Canadiens.
Travailler avec nos alliés pour défendre la sécurité du Canada, en particulier contre le terrorisme islamiste
Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec nos alliés pour assurer la paix et la sécurité, en particulier contre le terrorisme islamiste. Nous nous impliquerons dans des conflits étrangers uniquement si nous avons un intérêt stratégique clair et lorsque la sécurité des Canadiens est directement en jeu.
Défendre les canadiens des régions rurales
Abolir le cartel du sirop d'érable
La Constitution canadienne permet le libre-échange entre les provinces. Mais des cartels comme la Fédération des producteurs acéricoles du Québec empêchent le produit canadien le plus emblématique d’être vendu à travers le pays.Éliminier la taxe sur le carbone qui nuit aux agriculteurs
La taxe sur le carbone proposée par Justin Trudeau et Michael Chong fera augmenter le prix de l’essence d’au moins 11 cents le litre.Cesser de harceler les propriétaires d'armes à feu qui respectent les lois
La Loi sur les armes à feu devrait être remplacée par une loi efficace protégeant les droits de propriété et sévissant contre les criminels dangereux.Stimuler la croissance de l'agriculture par l'accroissement des exportations
Les conservateurs croient que le libre marché est le fondement de la prospérité. La ratification du Partenariat transpacifique, l’accélération des négociations de libre-échange entre le Canada et l’Inde et le lancement immédiat de sérieuses négociations de libre-échange avec la Chine ouvriront de nouvelles possibilités d’exportation pour les produits agricoles canadiens de haute qualité.Réduire les frais de Commission canadienne des grains
La Commission des grains est un organisme du gouvernement fédéral qui est responsable de la classification des grains aux silos et de quelques autres tâches réglementaires dans l’industrie céréalière.Le prélèvement par expédition de grain a été trop élevé pour la dernière année et la Commission dispose maintenant d’un excédent de 100 millions de dollars. C’est injuste et ça équivaut à une surtaxe.
Les producteurs de grains de l’Ouest canadien demandent donc à la Commission canadienne des grains de redistribuer les excédents aux agriculteurs et d’abaisser le prélèvement à l’avenir.
Étendre la déduction pour amortissement accéléré au secteur agricole
La déduction pour amortissement accéléré a permis à des entreprises manufacturières d’amortir les investissements sur le revenu imposable plus rapidement et a été un grand succès. Rendre ce programme permanent et l’appliquer à tous les secteurs, y compris l’agriculture.Abolir progressivement la gestion de l'offre
Tous les agriculteurs doivent être traités équitablement. 90 % des agriculteurs canadiens ne bénéficient pas de la gestion de l’offre. La gestion de l’offre protège un petit cartel de producteurs de lait, de volaille et d’œufs au détriment de tous les autres. Elle crée également des obstacles pratiquement insurmontables pour les nouveaux agriculteurs. Le coût d’achat des quotas est tellement élevé qu’il est presque impossible de se lancer en affaire dans les secteurs sous le système de gestion de l’offre. Cela fait aussi augmenter les factures d’épicerie des agriculteurs qui essaient de nourrir leurs familles. Abolir progressivement la gestion de l’offre et s’assurer que les producteurs soumis à la gestion de l’offre soient soutenus lors de la transition est la bonne chose à faire.Réduire la taxe fédérale sur les fermes
Le secteur agricole et la ferme familiale constituent une part importante de notre patrimoine canadien. Nous devons nous assurer que nos fermes puissent être rentables. Si l’on réduit la taxe agricole de 15 % à 10 %, on veillera à ce qu’il y ait plus d’argent dans les poches des agriculteurs canadiens pour réinvestir dans leurs entreprises. Cela leur permettra de rester concurrentiels pour continuer de produire des produits canadiens de qualité.
Rendre tous les canadiens plus riches
Éliminer le rôle du CRTC dans l'industrie des télécommunications
Depuis trop longtemps, le CRTC étouffe la concurrence et l’innovation dans le secteur des télécommunications. Le Canada a un secteur des télécommunications solide, arrivé à maturité, et il n’a pas besoin d’être protégé par des mesures bureaucratiques qui créent de la fausse concurrence.Fin de la gestion de l'offre
La gestion de l’offre est un système dépassé qui supporte les cartels aux dépens de chaque Canadien. Il maintient les prix artificiellement élevés en imposant des tarifs exorbitants sur les produits importés, comme une taxe de 300 % sur le beurre. Les aliments de base comme le beurre, le lait, les œufs et le poulet ne sont pas des produits de luxe et leur prix ne devrait pas être fixé de cette façon.Privatiser Postes Canada et éliminer son monopole sur les lettres
Les Canadiens profitent depuis longtemps de la concurrence sur le marché des colis. De plus, le volume de lettres diminue de 6 % par an. Compte tenu de la montée en flèche du coût des timbres et de la menace constante de conflit syndical, il n’y a tout simplement aucune raison de maintenir le monopole de Postes Canada sur les lettres.Abolir la taxe fédérale sur le carbone
Une taxe sur le carbone coûtera à la famille moyenne 2500 $ par année et fera augmenter le prix de l’essence de 11 cents le litre. Ça ne contribuera en rien à aider l’environnement. Les gens auront encore besoin de conduire pour aller travailler, pour faire l’épicerie et pour emmener leurs enfants à leur pratique de hockey. Cela ne servira qu’à retirer de l’argent des poches des Canadiens.Réduire les coûts de transport aérien
Le Canada a les prix de billets d’avion parmi les plus élevés au monde. En termes de compétitivité des coûts, nous nous classons au 124e rang. Beaucoup de Canadiens et Canadiennes prennent l’avion très rarement, voire jamais, en raison du coût trop élevé. Plusieurs autres prennent l’avion à partir d’aéroports américains parce que c’est beaucoup moins cher là-bas. Tolérer cette situation dans un pays aussi vaste que le Canada, où le transport aérien est souvent une nécessité, est inacceptable. Privatiser les aéroports, et les exploiter comme des entreprises plutôt que comme de vaches à lait du gouvernement, aidera à réduire les coûts.Abolir l'impôt sur les gains en capital
L’impôt sur les gains en capital est une taxe sur l’investissement. Alors que notre économie croît à peine, pourquoi le gouvernement voudrait-il qu’il y ait moins d’investissements dans le secteur privé ? Abolir l’impôt sur les gains en capital vous assurerait de ne jamais payer d’impôt sur vos économies.Pas d'impôt fédéral sur les premiers 15 000$ gagnés
La Loi de l’impôt sur le revenu est un fouillis complexe qui coûte aux Canadiens près de 7 milliards de dollars par année pour s’y conformer. Chaque Canadien mérite une réduction d’impôt. La simplification du régime fiscal et l’augmentation de l’exemption personnelle de base à 15 000 $ permettront à chaque Canadien d’avoir au moins 529 $ de plus dans sa poche.Réduire le palier d'imposition fédéral
Simplifier la Loi de l’impôt sur le revenu en réduisant les impôts sur tous les revenus entre 15 000 $ et 100 000 $ à 15 % qui permettra aux Canadiens d’économiser jusqu’à 2163 $ par année en impôts. Imposer les revenus de plus de 100 000 $ à 25 % conservera plus d’argent dans les poches des Canadiens. Il s’agit d’une réduction d’impôt pour chaque Canadien.
Libérer le potentiel économique du Canada
La péréquation est injuste
Le système de péréquation est devenu une trappe à pauvreté qui nuit à toutes les provinces et récompense les mauvaises politiques économiques.Abaisser l'impôt sur le revenu des entreprises
Le taux combiné de l’impôt sur le revenu des entreprises place le Canada au 15e rang parmi les pays de l’OCDE. En réduisant le taux fédéral de 15 % à 10 %, on augmentera le rendement sur l’investissement après impôt et, par conséquent, on encouragera les entreprises à investir davantage.Abolir la taxe sur le carbone
Une taxe sur le carbone ne fera rien pour protéger notre environnement. Tout ce que cela fera, c’est d’augmenter les coûts pour les entreprises et tuer les emplois. L’augmentation du prix du carburant et du prix de l’électricité fera augmenter le prix de tous les biens et services. Les entreprises seront obligées de choisir entre garder des employés ou payer la facture de gaz naturel ou d’essence.Viser à conclure plus d'accords de libre-échange
Nous devons terminer les négociations avec l’Inde. Nous devons entamer des négociations avec la Chine. Un accord de libre-échange entre le Canada et la Chine permettrait d’accroître les exportations canadiennes de près de 8 milliards de dollars par année. Cela augmenterait le revenu des ménages canadiens de près de 6 milliards de dollars par année. Et cela créerait 25 000 emplois canadiens bien rémunérés.Éliminer les obstacles aux échanges entre les provinces
Les barrières au commerce interprovincial coûtent à l’économie canadienne jusqu’à 130 milliards de dollars par année. C’est injuste pour les infirmières, les dentistes ou les comptables d’avoir des problèmes à trouver du travail dans une autre province parce qu’ils ont besoin de faire des acrobaties pour faire reconnaître leurs compétences. C’est injuste d’empêcher les entreprises de se développer et de s’étendre dans d’autres provinces. C’est injuste que les consommateurs soient souvent limités à acheter des produits ou des services de leur propre province. Nous devons empêcher les provinces de mettre en place ces barrières commerciales anticonstitutionnelles.Élargir de façon permanente la déduction pour amortissement accéléré à tous les secteurs de l'économie
La déduction pour amortissement accéléré a permis à des entreprises manufacturières d’amortir les investissements sur le revenu imposable plus rapidement et a été un grand succès. Rendre ce programme permanent et l’appliquer à tous les secteurs de notre économie mettra de l’argent dans les poches de chaque propriétaire d’entreprise. Cela créera davantage de croissance et de nouveaux investissements.Éliminer les grasses subventions aux entreprises
Il existe une façon simple pour le gouvernement fédéral de faire preuve d’équité envers toutes les régions du pays, envers toutes les industries et envers les contribuables. Il s’agit d’arrêter complètement de subventionner les entreprises et de réduire leurs impôts. Ce n’est pas seulement équitable, mais c’est plus efficace économiquement. Les acteurs d’un libre marché peuvent prendre de bien meilleures décisions que les bureaucrates à Ottawa. Et cela mettra fin à la pratique constante de toujours donner plus d’argent à des entreprises défaillantes et mal gérées.
Réduire la taille du gouvernement et le décentraliser
Abolir les barrières au commerce interprovincial
Les barrières au commerce interprovincial coûtent cher à l’économie canadienne. Jusqu’à 130 milliards de dollars sont perdus chaque année. Il est totalement insensé de permettre l’existence de ce type de barrières. Notre Constitution stipule que les barrières commerciales comme celles-ci sont interdites. Il est ridicule de limiter la croissance de nos entreprises parce qu’elles ne sont pas autorisées à accéder aux marchés des autres provinces. Et il est ridicule d’empêcher les travailleurs de se déplacer entre les provinces parce que leurs compétences ne sont pas reconnues. Nous devrions recourir à l’article 121 de notre Constitution qui stipule que le commerce interprovincial est une compétence fédérale pour : 1) Établir une Charte des droits économiques qui établira les arguments en faveur de l’intervention d’Ottawa afin de protéger la Constitution et permettre le libre-échange entre les provinces ; et 2) Créer une Commission de la liberté économique avec le pouvoir d’amener les provinces devant les tribunaux lorsque leurs règlements enfreignent votre liberté.Respecter les droits des propriétaires d'armes à feu
Pendant trop longtemps, les propriétaires d’armes à feu ont été traités avec mépris par le gouvernement. Ils ne devraient pas avoir à s’inquiéter de voir leurs armes reclassées ou confisquées. Les droits de propriété devraient être respectés. La Loi sur les armes à feu devrait être revue par des experts et remplacée par une loi efficace qui protégera les droits de propriété et sévira contre les criminels dangereux.Un nouveau rôle pour Radio-Canada/CBC
Un radiodiffuseur public devrait faire ce que seul un radiodiffuseur public peut faire. Radio-Canada/CBC consacre beaucoup trop de temps d’antenne à des émissions de cuisine, des jeux et de mauvaises copies d’émissions populaires américaines. La société d’État se concentre également beaucoup trop sur les nouvelles en provenance des grandes villes. Les Canadiens ne veulent pas voir le monde uniquement du point de vue de Montréal et de Toronto. Le mandat de Radio-Canada/CBC doit être recentré afin qu’elle se concentre sur la culture canadienne et notre histoire commune, et qu’elle offre une meilleure couverture des régions rurales, du Nord et des régions éloignées.Abolir la taxe fédérale sur le carbone
Même les défenseurs d’une taxe sur le carbone ont dit que les taxes qui ont été proposées par Justin Trudeau et Michael Chong ne feront rien pour l’environnement. Elles ne feront que retirer de l’argent des poches des Canadiens et le mettre dans les coffres du gouvernement. Soyons clairs, il ne s’agit que d’un autre plan de taxation visant à financer plus de programmes.Cesser d'acheter le vote de groupes d'intérêt avec des crédits d'impôt à la pièce
Chaque année, cela coûte aux Canadiens des milliards de dollars pour se conformer à la loi sur l’impôt. C’est parce que chaque budget a de plus en plus de crédits d’impôt à la pièce. Les gouvernements ont l’un après l’autre dépensé des milliards de dollars pour essayer d’acheter le vote de groupes d’intérêt et des contribuables avec leur propre argent. Une étude de l’Institut Fraser a révélé qu’il y a des crédits d’impôt à la pièce équivalant à environ 20 milliards de dollars annuellement qui pourraient être éliminés. Tout crédit d’impôt qui ne répond pas à un objectif concret de politique publique devrait être aboli.Fini les grasses subventions aux entreprises
Le gouvernement ne devrait pas départager les gagnants et les perdants. Seul le libre marché peut le faire. Donner des subventions aux entreprises en faillite n’est pas seulement un gaspillage de l’argent des contribuables, cela crée aussi une distorsion dans le marché et récompense l’échec. La meilleure façon de s’assurer que les entreprises puissent réussir est d’abolir la réglementation inutile et de réduire les impôts des entreprises.Équilibrer le budget dans les deux premières années du gouvernement PPC
La dette et les déficits ne sont rien de plus que des impôts que devront payer nos enfants et petits-enfants. À un moment donné, ils devront payer la facture pour les dépenses imprudentes du gouvernement. C’est pourquoi il est important de présenter un budget équilibré dans les deux ans suivant notre entrée en fonction, et de s’engager à mettre en place un calendrier de remboursement de la dette.Ottawa cessera de s'ingérer en santé
Les soins de santé sont de compétence provinciale mais, après des années d’ingérence fédérale, les provinces sont devenues dépendantes de paiements de transfert pour payer leurs médecins et gérer leurs hôpitaux. Cela a conduit à des querelles entre Ottawa et les provinces pour savoir qui est responsable de la mauvaise performance de notre système de santé. Le transfert de points d’impôt aux provinces et la fin de l’ingérence d’Ottawa rendront les provinces imputables. Briser le tabou autour de la participation du secteur privé à la prestation de soins de santé apportera de l’innovation.Le gouvernement du PPC respectera la Constitution
Notre Constitution est un excellent document. Il décrit les pouvoirs du gouvernement fédéral, des provinces et les libertés fondamentales des Canadiens. Pendant longtemps, des gouvernements fédéraux successifs se sont ingérés en santé et en éducation. Les gouvernements provinciaux ont créé des obstacles à la libre circulation des biens et des services entre les provinces. Et tous les niveaux de gouvernement se sont inutilement ingérés dans la vie des Canadiens. Cela doit cesser. Les politiciens doivent respecter la Constitution.
Une politique d'armes à feu équitable
Rendre les cours de sécurité dans le maniement des armes à feu plus disponibles
Restreindre le nombre d’instructeurs de cours de maniement d’armes à feu est un moyen détourné d’essayer d’empêcher les gens de posséder des armes à feu. Les cours de sécurité devraient être plus facilement disponibles.Doubler la durée des permis de possession d’armes à feu de 5 à 10 ans
Les propriétaires d’armes à feu sont soumis à des vérifications automatiques tous les jours. Il n’y a aucune raison de forcer les propriétaires d’armes à feu à renouveler leur permis tous les 5 ans.Classer les armes à feu en fonction de leur performance, et non de leur apparence
Les armes à feu doivent être classées en fonction de leur performance, et non de leur apparence.Éliminer les restrictions en ce qui concerne la capacité des chargeurs
Les restrictions à la taille des chargeurs sont absurdes. Les restrictions de taille actuelles ne contribuent pas à la sécurité publique et criminalisent les propriétaires d’armes à feu pour quelque chose d’aussi simple que la rupture d’un rivet fragile.Le droit de propriété sur nos biens est fondamental. Nous veillerons à ce que tous les Canadiens reçoivent une compensation pour les armes à feu qu’ils ont légalement achetées, mais qui leur ont été retirées par le gouvernement. Nous veillerons également à ce que ni la GRC ni le cabinet des ministres ne puissent reclasser les armes à feu.
Mettre fin aux reclassifications effectuées par les bureaucrates de la GRC
La reclassification des armes à feu a de graves conséquences. Les propriétaires légitimes d’armes à feu peuvent devenir des criminels du jour au lendemain. Nous allons mettre un terme à cela. Pour reclasser des armes à feu, une loi devra être adoptée au Parlement. De cette façon, les politiciens pourront être tenus responsables de l’évolution de la classification des armes à feu par leurs électeurs.Les règles canadiennes sur les armes à feu ne fonctionnent plus
En fonction de la simple volonté d’un bureaucrate, les armes à feu sont déclassifiées. Des armes à feu achetées légalement deviennent illégales, même si aucune loi ne change. Cela doit cesser.Les règles sur les armes à feu sont si compliquées et tordues qu’elles sont devenues l’exemple parfait d’une injustice faite au nom de la justice.
Nous devons fournir une loi claire et non arbitraire pour déterminer les critères qui différencient une arme à feu sans restriction d’une arme à autorisation restreinte ou prohibée.
Afin de respecter notre tradition canadienne de possession d’armes à feu et le principe de l’équité, nous demanderons au gouvernement canadien de rembourser tous les propriétaires d’armes à feu pour la perte de leur propriété découlant de la mise en œuvre du projet de loi C-68 ou de toute autre loi ayant causé la confiscation de leurs armes à feu achetées légalement.
Cesser de harceler les propriétaires d’armes à feu qui respectent les lois
Les propriétaires d’armes à feu ont été ciblés par les gouvernements dirigés par des partis politiques ayant surtout des appuis dans les villes et qui ont exploité l’ignorance et les craintes des gens. Nous ne devrions pas avoir peur que nos armes soient reclassées ou confisquées. Les droits de propriété devraient être respectés. Quiconque se fait confisquer ses armes à feu doit être indemnisé. La Loi sur les armes à feu devrait être remplacée par une loi efficace protégeant les droits de propriété et sévissant contre les criminels dangereux.Respecter les droits des propriétaires d’armes à feu
Pendant trop longtemps, les propriétaires d’armes à feu ont été traités avec mépris par le gouvernement. Ils ne devraient pas avoir à s’inquiéter de voir leurs armes reclassées ou confisquées. Les droits de propriété devraient être respectés. La Loi sur les armes à feu devrait être revue par des experts et remplacée par une loi efficace qui protégera les droits de propriété et sévira contre les criminels dangereux.
La politique canadienne en matière d’immigration doit viser à combler nos besoins économiques
Mettre l’accent sur la sélection d’immigrants possédant des compétences spécialisées qui contribueront à notre économie
L'immigration doit répondre aux besoins des secteurs où il ya une pénurie de main-d’œuvre dotée de compétences spécialisées; et, plus généralement, contribuer à accroître le nombre de jeunes travailleurs dans une société qui vieillit rapidement. Elle ne devrait pas être utilisée comme un programme d’ingénierie sociale à des fins idéologiques.Réduire le nombre total d’immigrants à 250 000 par an
Empêcher nos entreprises d’embaucher la main-d’œuvre immigrante dont ils ont besoin avec de la paperasserie est une mauvaise politique gouvernementale. À l’autre extrême, l’immigration de masse qui crée des tensions sociales et qui n’est pas dans l’intérêt des Canadiens est aussi une mauvaise politique.Augmenter les ressources du SCRS, de la GRC et des agents canadiens d'immigration
Augmenter les ressources du SCRS, de la GRC et du ministère de l'immigration pour faire des vérifications d'antécédents sur toutes les catégories d'immigrants, y compris plus d'entrevues en personne si nécessaire.L'immigration ne doit pas être utilisée comme outil pour changer de force la culture et le tissu social du Canada
Notre politique d'immigration ne devrait pas viser à changer de force la culture et le tissu social du Canada, comme le veulent les partisans radicaux du multiculturalisme. La grande majorité des Canadiens s'attendent, à juste titre, à ce que les immigrants apprennent notre histoire et notre culture, maîtrisent l'une de nos langues officielles et adoptent des valeurs canadiennes largement partagées telles que l'égalité entre les hommes et les femmes, la tolérance face à la diversité et le respect des lois canadiennes.Mettre fin au rôle des Nations Unies dans la sélection de nos réfugiés
S'opposer à ce que les Nations Unies sélectionnent nos réfugiés à notre place. Les groupes de la société civile canadienne qui travaillent sur le terrain ont une meilleure idée de qui pourrait s'intégrer avec succès au Canada qu'une grosse bureaucratie internationale. Nous devrions plutôt compter sur le parrainage privé, y compris celui des organisations confessionnelles. Le gouvernement actuel restreint le parrainage privé pour favoriser plutôt un parrainage gouvernemental mal géré.Notre politique d'immigration doit répondre aux besoins économiques du Canada
Notre campagne est basée sur le libre marché et les principes de gouvernement plus petit. Nous nous opposons aux politiques de gros gouvernement interventionniste dans toutes les sphères d'activité.Empêcher nos entreprises d'embaucher la main-d'œuvre immigrante dont elles ont besoin avec trop de réglementations et de paperasse est une politique de gros gouvernement interventionniste. À l'autre extrême, une immigration de masse qui crée des tensions sociales et qui n'est pas dans l'intérêt des Canadiens est aussi une politique de gros gouvernement interventionniste.
Une politique d’immigration pour répondre aux besoins économiques du Canada
L’immigration est devenue une question très controversée en politique. Nous avons vu ces dernières années la montée de partis anti-immigration en Europe. Elle a occupé une place importante aux élections présidentielles américaines. Elle fait aussi parti du débat dans la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada.Le Canada a toujours été un pays largement ouvert à l’immigration, en raison de son large territoire et de sa relative jeunesse. Dans l’ensemble, notre politique d’immigration a été très fructueuse. Mais nous ne sommes pas à l’abri des conflits et des tensions sociales qui se produisent ailleurs.
Nous pouvons éviter ces tensions si nous nous éloignons des extrêmes idéologiques et revenons à un principe fondamental : l’objectif primordial de la politique d’immigration du Canada doit être de répondre aux besoins économiques de notre pays.
En particulier, elle doit répondre aux besoins des secteurs où il existe une pénurie de main-d’œuvre spécialisées et, plus généralement, contribuer à augmenter le nombre de jeunes travailleurs dans une société qui vieillit rapidement.
Trop peu d’immigration signifie que nous n’obtiendrons pas autant de ces avantages économiques que nous le pourrions. Mais trop d’immigration comporte aussi des dangers.
Notre politique d’immigration ne devrait pas viser à changer de force le caractère culturel et le tissu social du Canada, comme le souhaitent les partisans radicaux du multiculturalisme. La grande majorité des Canadiens s’attendent à ce que les immigrants apprennent notre histoire et notre culture, maîtrisent l’une de nos langues officielles et adoptent des valeurs canadiennes largement partagées telles que l’égalité des hommes et des femmes, la tolérance envers la diversité et le respect des lois canadiennes.
On s’attend à ce que les immigrants s’intègrent à notre société, et non pas qu’ils vivent dans des ghettos et essaient de reproduire le mode de vie de leur pays d’origine au Canada.
Bien sûr, la société canadienne est également transformée par l’immigration, comme elle l’a été depuis des siècles. Mais cela doit être fait de manière organique et progressive. Quand cela arrive trop vite, ça crée des tensions et des conflits sociaux, et provoque un contrecoup politique, comme on le voit aujourd’hui dans plusieurs pays.
C’est pourquoi nous nous opposons à l’augmentation de l’apport annuel d’immigrants de 250 000 à 300 000, comme le gouvernement libéral l’a annoncé.
Nous sommes encore plus opposés à la proposition faite il y a quelques mois par le conseil consultatif du gouvernement de l’augmenter à 450 000, une mesure qui pourrait être adoptée dans l’avenir, a indiqué le ministre libéral de l’Immigration, John McCallum.
À un niveau trop élevé, l’immigration cesse d’être un outil qui profite aux Canadiens et constitue plutôt un fardeau. Elle devient essentiellement une politique d’ingénierie sociale à des fins idéologiques.
Source :
https://www.partipopulaireducanada.ca/programme
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