Je me fiche qu'ils aient volé mon idée... Je m'inquiète du fait qu'ils n'en aient pas eux-mêmes !Nikola Tesla

dimanche 10 janvier 2016

Un Obama larmoyant expose les grandes lignes de sa démarche pour restreindre les décès par armes à feu

Revenant sur les événements de l'école primaire Sandy Hook, Obama en larmes parle de son désir de contrôler les armes à feu aux États-Unis.

Vont-ils réussir à désarmer le peuple américain malgré le Deuxième Amendement comme ils ont réussi à le faire au Canada  ? L'avenir nous le dira. Mais une chose est certaine, c'est qu'ils font beaucoup d'effort en ce sens.

Et il est pertinent de se questionner sur l'efficacité du programme de contrôle des armes à feu au Canada quand on voit les journaux remplis de cas de décès par balles.

Pour information, le "Second Amendment" de la Constitution des États-Unis, en résumé, donne le droit à tout citoyen américain de posséder et de porter une arme.
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Pendant que des larmes coulaient sur son visage, le président Obama a condamné mardi la violence provenant des armes à feu qui s'est répandue à l'ensemble les États-Unis et a promis de réduire l'effusion de sang avec ou sans le Congrès.

"Dans cette même salle, il y a beaucoup d'histoires. Il y a beaucoup de déchirement", a déclaré M. Obama dans la salle est de la Maison Blanche, entouré par des proches de ceux frappés par les fusillades de masse, incluant l'ancien représentant Gabrielle Giffords de l'Arizona. "Il y a beaucoup de résilience, il y a beaucoup de force, mais il y a aussi beaucoup de douleur."

Malgré toute l'émotion qu'il a montré, M. Obama se trouve néanmoins confronté à des obstacles juridiques, politiques et logistiques qui sont susceptibles d'écorcher l'effet du plan qu'il a exposé.

Un certain nombre des actions exécutives qu'il planifie sont seulement "des conseils" suggérés pour des agences fédérales, pas des règlements obligatoires. Ils étaient présentés principalement dans le but de clarifier et renforcer la loi existante, pas pour l'augmenter. Et beaucoup de ces mesures comptent sur des augmentations lourdes de financement qu'un Congrès mené par les républicains est presque certain de rejeter.

Parmi les mesures, le plan vise à mieux définir qui devrait avoir une licence comme négociant d'armes et être ainsi obligé à conduire des vérifications d'antécédents sur les clients pour éliminer les acheteurs qui ont été interdits.

Même l'administration a dit qu'il était impossible d'évaluer l'impact de cette démarche, combien de nouvelles ventes d'armes pourraient être réglementées ou combien d'armes illégales pourraient être retirées des rues.

"Je ne pense pas que quiconque puisse déjà vous dire de façon crédible ce que tout cela signifie," a dit Charles E. James Jr., un ancien procureur fédéral des crimes armés qui représente aujourd'hui des clients de l'industrie des armes à feu.

Le procureur général Loretta E. Lynch a déclaré aux journalistes lundi qu'elle ne pouvait pas dire si les nouvelles restrictions auraient eu un effet dans la série de fusillades récentes, y compris l'attaque du mois dernier à San Bernardino, en Californie, qui a fait 14 morts. Mais dans le massacre de neuf personnes dans une église de Caroline du Sud en juin, l'accusé, Dylan Roof, a été en mesure d'acheter une arme de poing de calibre .45 malgré son aveu d'usage de drogues. Le directeur du F.B.I., James B. Comey, a dit à l'époque qu'une panne dans le système de vérification des antécédents avait permis à M. Roof d'acheter l'arme.

M. Obama a exprimé de l'irritation sur la question.

"Chaque fois que ceci se présente," a dit M. Obama dans son discours, "nous sommes nourris de l'excuse que des réformes de bon sens comme des vérifications des antécédents ne pourraient pas avoir arrêté le dernier massacre, ou celui d'avant, ou de l'autre avant, alors pourquoi se donner la peine d'essayer. Je rejette cette idée. Nous savons que nous ne pouvons pas arrêter chaque acte de violence, chaque acte mauvais dans le monde. Mais peut-être nous pourrions essayer d'arrêter un acte mauvais, un acte de violence."

Presque 21 millions de ventes d'armes à feu ont été traitées par le système de vérification des antécédents en 2014, mais quelques analystes de l'industrie disent que jusqu'à 40 pour cent de plus d'armes pourraient avoir été vendues dans des transactions privées non soumises aux vérifications des antécédents. Même les partisans les plus optimistes disent que le nouveau plan affecterait seulement des milliers de ventes.

Les propositions qui auraient le plus d'effet ont longtemps été mises de côté même par les défenseurs du contrôle des armes à feu les plus ardents qui voient maintenant l'interdiction d'armes d'assaut ou les programmes obligatoires de rachat d'arme comme ceux d'Australie en 1996 et 2003 comme de la fiction politique.

Aussi modestes que les nouvelles mesures peuvent se révéler, la réponse a été sans retenue. Les candidats républicains et les dirigeants du Congrès les ont reçues avec des éclats de contestations et des réclamations furieuses d'une "saisie des armes à feu" qui violerait les droits du Second Amendement. Les partisans du contrôle d'armes, eux, les ont saluées comme une percée dans ce qui a souvent été une bataille perdue d'avance pour renforcer les restrictions d'armes à feu.

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Lire la suite (anglais) : New York Times
Traduction L'INSOUMIS
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